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Ille-et-Vilaine : les corps de deux femmes et un homme découverts dans une maison

Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la sûreté départementale d’Ille-et-Vilaine sous la qualification d’assassinats. [Mathieu CHAMPEAU / AFP]

Les corps de deux femmes et d’un homme d’une même famille ont été retrouvés dans une maison, près de Rennes (Ille-et-Vilaine). La piste d’un double homicide suivi d’un suicide est privilégiée à ce stade.

Macabre découverte près de Rennes. Trois membres d’une même famille, deux femmes et un homme, ont été retrouvés morts par les pompiers ce mercredi dans leur maison de Saint-Jacques-de-La-Lande, près de Rennes. Les victimes sont le père de famille de 50 ans, employé du département, sa femme, 62 ans, retraitée et leur fille âgée de 25 ans.

«L’homme était retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre», a précisé le procureur de la République, Philippe Astruc.

Les pompiers avaient été envoyés sur place après une alerte émise par l’employeur de la jeune fille, inquiet de son absence.

La piste d'un double-homicide suivi d'un suicide

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un double homicide suivi du suicide du père. Aucun élément relevé ne laissait à ce stade entrevoir une intervention extérieure.

En outre, un écrit a été «retrouvé au domicile de la famille, apparemment signé de la main de l’homme, dans lequel il annonçait mettre fin à ses jours ainsi qu’à ceux de sa compagne et de sa fille. Il attribuait ses actes à un mal-être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint», a expliqué le procureur. Un examen de comparaison d’écriture doit être réalisé pour vérifier l’origine du document.

Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la sûreté départementale d’Ille-et-Vilaine sous la qualification d’assassinats.

Des autopsies doivent notamment être menées «afin de déterminer précisément les causes des décès». «Les premières constatations médico-légales révélaient l’existence de traumatismes sur le corps de la femme (sexagénaire, ndlr). Aucune trace de violence n’était en revanche visible sur le corps de sa fille», a indiqué le magistrat.

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