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Seine-et-Marne : un réseau «ubershit» démantelé

Le trafic permettait d'effectuer une dizaine de livraisons par jour, depuis une zone industrielle de Meaux. [LOIC VENANCE / AFP]

Six personnes ont été interpellées les 21 et 22 novembre dernier, suspectés d'être impliqués, à différents niveaux, dans un trafic de livraison à domicile de cannabis via Snapchat. Les enquêteurs de la sûreté départementale de Seine-et-Marne ont saisi en perquisition plus de 12,5 kg de drogue et plusieurs milliers d'euros.

Avec une dizaine de livraisons par jour, le commerce illicite marchait bien. Six individus ont été arrêtés, suspectés d'être impliqués dans un trafic de livraison à domicile de cannabis. Dans ce réseau « ubershit », de livraison à domicile via des commandes sur snapchat, il y avait même une politique commerciale, avec jeux à gratter et cadeaux pour les clients les plus fidèles.

Dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte sous l'autorité du parquet de Meaux en août dernier, les policiers du groupe spécialisé dans la lutte contre les stupéfiants de la sûreté départementale de Meaux ont pu identifier rapidement quatre individus suspectés d'en être les livreurs, ainsi que ceux que les enquêteurs soupçonnent d'être le chef de réseau et son bras droit.

Le trafic permettait d'effectuer une dizaine de livraisons par jour, depuis une zone industrielle de Meaux. « Ce sont des filières qui sont démantelées régulièrement sur le ressort suite à l'essor de ce type d'organisation depuis le Covid », confie à CNEWS une source proche du dossier.

Et c'est au moment d'une transaction qu'un premier suspect a été interpellé le 21 novembre, pendant qu'en parallèle d'autres effectifs arrêtaient celui qu'ils estimaient être le chef de cette petite entreprise. Le lendemain, quatre autres suspects étaient également appréhendés. Âgés d'une petite vingtaine d'années, tous sont connus de la police, certains déjà pour des faits liés au trafic de drogue. Au total dans cette enquête, les policiers ont saisi 12,5 kg d'herbe et de résine de cannabis mais aussi plusieurs milliers d'euros sur un compte bancaire.

Deux des individus suspectés d'avoir fait office de livreurs ont fait l'objet d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, tandis que les quatre autres seront jugés le 4 janvier. L'homme soupçonné d'être la tête de réseau a été placé en détention provisoire en attendant cette date. 

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