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Savoie : il kidnappe et viole un chien, 4 ans de prison ferme

La chienne, nommée Flicka et de race samoyède, avait été enlevée le 15 septembre dernier à Chambéry en Savoie. (Illustration) [Christian TESTA / Unsplash]

Un homme de 43 ans a été condamné lundi 9 janvier à quatre ans de prison ferme en Savoie, pour «atteinte sexuelle sur un animal domestique» et «mauvais traitements» sur une chienne âgée de 12 ans qu’il avait volée puis, selon les constatations, violée.

Il avait déjà fait vingt ans de prison pour des faits de violence. Un quadragénaire a été condamné à quatre ans de prison ferme, lundi 9 janvier en Savoie, pour avoir volé et violé une chienne de 12 ans, nommée Flicka.

L'homme était ainsi poursuivi pour «atteinte sexuelle sur un animal domestique» et «mauvais traitements», d’après nos confrères du Dauphiné Libéré. Alors qu'il avait déjà été condamné pour des faits de violence sur une autre chienne en 2020, il a, dans cette nouvelle affaire, nié les faits. 

Néanmoins, d’après le témoignage de la vétérinaire, cette dernière a constaté «une inflammation de la vulve et un œdème vaginal permettant de suspecter, sans pouvoir attester, qu’il y ait eu pénétration» sur cette chienne de 12 ans, de race samoyède.

Flicka avait été enlevée le 15 septembre dernier, aux alentours de la patinoire de Chambéry. Retrouvée dans un squat de la commune voisine de La Ravoire cinq jours plus tard, suite à un signalement, l'animal se trouvait dans une cave sans fenêtre, avec une gamelle vide et «un quignon de pain sec», a rapporté le procureur de la Savoie.

Une personnalité «psychopathique»

En étudiant son profil comme le veut la procédure, l’expert psychiatrique a dressé un portrait inquiétant du mis en cause, à savoir une «personnalité psychopathique». En effet, l'homme a notamment marqué les esprits des fonctionnaires de police en déclarant sur le chemin du commissariat : «les chiens sont des démons qui violent les femmes et les enfants avant de les mordre, ils doivent subir le même sort !».

De son côté, le procureur est même allé encore plus loin. Alors que l'homme avait également été admis dans le passé à plusieurs reprises à l'hôpital psychiatrique, pour le magistrat, la «dangerosité criminologique» du prévenu, s’appuyant sur l’avis psychiatrique, serait «plus adaptée à la prison qu’à l’hôpital spécialisé où il effrayait les patients et agents lors de ses hospitalisations».

Reste que, malgré ces lourdes accusations, l’homme de 43 ans a imputé le vol à un autre homme avec qui il partageait son squat, tout en niant les faits de viol : «Ce n’est pas moi qui ai commis des actes sexuels sur ce chien. Ça ne va pas la tête ? Ce n’est pas possible. Et je ne suis pas un psychopathe pour maltraiter les chiens et leur taper dessus !, a-t-il assuré lors de son procès. Je suis innocent».

Si sa défense n’a pas convaincu les juges et qu’il a été condamné, la chienne quant à elle, d’après les propriétaires, semble s’être «remise» de ce traumatisme. «Elle va bien, heureusement, et son état psychologique est redevenu normal», ont-ils indiqué.

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