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Suicide de Lucas, 13 ans, dans les Vosges : une enquête ouverte pour harcèlement

L'adolescent subissait des actes de harcèlement notamment dans son collège. [© Google Street View]

Une enquête a été ouverte ce jeudi 12 janvier par le parquet d’Épinal, après la mort de Lucas, 13 ans, qui s'est donné la mort samedi dernier dans les Vosges. L'adolescent aurait été victime de harcèlement, notamment à l'école, sur fond d’homophobie.

Un terrible drame. Lucas, un adolescent de 13 ans ayant mis fin à ses jours samedi dernier dans les Vosges, subissait du harcèlement sur fond d’homophobie. Une enquête pour harcèlement sur mineur de moins de 15 ans a été ouverte ce jeudi 12 janvier par le parquet d’Épinal.

Les proches du jeune Lucas ont dénoncé dans leurs auditions «des faits de harcèlement commis par des élèves de son collège, en raison de son homosexualité, depuis plusieurs mois», a précisé le procureur de la République, Frédéric Nahon, dans un communiqué.

D’après RMC ayant révélé l'information, le garçon subissait des moqueries et des insultes dans son quartier, mais également et surtout au collège. Lui qui assumait son homosexualité, avait signalé accompagné de sa mère, des «moqueries» dont il était victime à son établissement scolaire en septembre dernier.

L'établissement scolaire mis au courant

Si la famille n’avait pas déposé plainte à l’époque et compte désormais le faire, le procureur Frédéric Nahon a affirmé que «les faits avaient été signalés à l’Éducation nationale, qui avait reçu les mineurs».

«Il était harcelé régulièrement par rapport à sa tenue, sa façon d'être, à ce qu'il dégageait. Il était entier donc il ne se cachait pas. Cela dérangeait peut-être certaines personnes qui n'osaient être aussi entières que lui», a rapporté Valérie Dautresme, directrice académique des services de l’Éducation nationale dans les Vosges.

Cette dernière a notamment assuré que la situation avait été prise «très au sérieux» par l’établissement scolaire, dont le professeur principal.

Pour le moment, l’autopsie réalisée le 11 janvier ayant bien confirmé la thèse du suicide, l’enquête a été confiée au commissariat d’Epinal, afin «d’établir la réalité des faits dénoncés et le lien de causalité avec le suicide».

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