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Chat coupé en deux par un TGV à Paris : la fondation 30 Millions d'amis porte plainte contre la SNCF

La SNCF a démenti tout acte de cruauté à l'égard de l'animal. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

La fondation 30 Millions d'amis a annoncé porter plainte contre la SNCF pour avoir écrasé un chat qui s'était réfugié sous un train, le 2 janvier dernier à la gare Montparnasse à Paris.

«C'est un acte de cruauté». La fondation 30 Millions d'amis a décidé de porter plainte contre la SNCF, qui a «délibérément fait démarrer le train» responsable de la mort d'un chat le 2 janvier dernier à la gare Montparnasse à Paris. 

«Au-delà de la cruauté abominable des faits, l’animal était en règle, ses maîtresses s’étaient acquittées d’un billet pour qu’il voyage en toute légalité. C’est donc un passager de la SNCF qui a été sciemment écrasé», a fustigé Reha Hutin, la présidente de la Fondation sur les réseaux sociaux. 

Selon l'article 521-1 du Code pénal, les sévices contre les animaux entraînant leur mort sont punissables de 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. 

La SNCF dément toute cruauté

Pour rappel, le 2 janvier dernier, un chat nommé Neko, qui s'était échappé de la sacoche dans laquelle il se trouvait, s'était réfugié sous les rames d'un train. Georgina et sa fille, propriétaire de l'animal, ont dénoncé l'inaction des agents qui, bien que présents sur place, auraient volontairement décidé de ne pas secourir le félin afin de ne pas provoquer de retard. 

En guise de dédommagement, la SNCF avait offert un billet aux voyageuses. Une compensation très mal perçue. 

De son côté, la compagnie ferroviaire s'était défendue, auprès de nos confrères du Parisien, de tout acte de cruauté. Un porte-parole avait expliqué qu'il était «extrêmement dangereux de descendre sur les voies car elles sont électrifiées». 

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