Ecroué jeudi, un homme soupçonné d'avoir empoisonné et tué son ex-compagne avec du mercure a été retrouvé mort dimanche dans sa cellule.
Un homme soupçonné d'avoir assassiné son ex-compagne à Paris en l'empoisonnant au mercure a été retrouvé mort dimanche dans sa cellule, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information d'Actu 17.
Une enquête pour déterminer les causes de la mort a été ouverte et les investigations ont été confiées au 3e district de police judiciaire. Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un suicide.
Cet homme de 50 ans avait été mis en examen jeudi pour empoisonnement avec préméditation, un crime passible de la perpétuité, et placé en détention provisoire. Il avait contesté les faits, selon une source proche du dossier. Le mobile de ce possible féminicide serait le refus par l'homme de la séparation du couple.
une mort lente
Catherine D., entrepreneure de 46 ans résidant dans le 18e arrondissement, est décédée le 19 janvier.
Elle aurait commencé à se plaindre à l'automne de violents maux de tête et d'une fatigue accablante, avant d'être hospitalisée mi-octobre à la Pitié-Salpêtrière, selon le journal Le Parisien.
Alors que les médecins voyaient l'état de la patiente se dégrader, c'est le suspect lui-même qui leur aurait suggéré d'étudier la piste d'une intoxication au mercure. Cette intoxication aurait finalement été corroborée par une analyse toxicologique, qui l'a datée de plusieurs mois auparavant.
flacons de mercure et chat mort
Le signalement des médecins à la justice a déclenché l'ouverture par le parquet de Paris d'une information judiciaire le 18 janvier pour empoisonnement avec préméditation.
Toujours selon Le Parisien, la perquisition du domicile du suspect, dans lequel vivaient son ex-compagne et leurs deux jeunes enfants avant leur séparation, aurait permis de mettre à jour des flacons vides d'un produit toxique à base de mercure.
Les enquêteurs ont également découvert dans l'appartement du couple un chat mort dans le réfrigérateur. L'animal pourrait être la victime d’un premier test de la part du suspect.