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«Creed III» : des bagarres éclatent lors des projections du film

Depuis la sortie mercredi du film Creed III, la police a dû intervenir dans plusieurs cinémas de l'Hexagone. [Illustration/LOIC VENANCE / AFP]

Au Megarama de la place Jean-Jaurès, à Saint-Étienne (Loire), une bagarre générale incluant une vingtaine de jeunes a éclaté samedi 4 mars lors d’une projection de «Creed III». Plusieurs scènes similaires ont été constatées depuis la sortie du film.

La scène s’est déroulée en plein cinéma. Aux alentours de 16h30 samedi, une rixe a éclaté au multiplexe Megarama de la place Jean-Jaurès à Saint-Etienne (Loire) lors de la projection du film «Creed III», de Michael B. Jordan. La bagarre, déclenchée dès le début de séance, a conduit à l’arrêt du film et à l’évacuation de la salle par les forces de l’ordre, a appris CNEWS de source policière. Une vingtaine de personnes ont été interpellées.

«Nous n’étions pas en capacité de ramener le calme. L'intervention de la police a été nécessaire pour mettre fin aux bagarres avec des jets de bouteilles, dont une a atteint la tête d’un de nos agents de sécurité», a expliqué un responsable du multiplexe Megarama à l'AFP.

Saint-Etienne n'est pas le seul lieu où ce genre de rixe s'est déroulé. A Thionville (Moselle), durant la soirée de samedi, 500 personnes ont dû être évacuées du cinéma Kinépolis, a appris CNEWS. Une séance a été annulée et une personne a été interpellée. Même chose à Charleville-Mézières (Ardennes), où une cinquantaine de personnes ont pris part à une bagarre, nous a indiqué une source policière. De nombreuses personnes ont été évacuées par les forces de l'ordre et deux ont été interpellées.

Un challenge de réseaux sociaux

Face à ce phénomène, les forces de l'ordre ont pointé à CNEWS la naissance d'une sorte de challenge sur les réseaux sociaux, amplifié par la diffusion massive des vidéos des bagarres.

L'une d'entre elles avait par exemple été relayée depuis le Pathé Quai d’Ivry, vendredi 3 mars, mettant aux prises un spectateur et un vigile.

«Ce genre d'incivilités a toujours existé, heureusement très rarement. Il est limité à un type de film, d'horreur, d'action... On constate les mêmes débordements dans d'autres pays que la France. Il faut se méfier des réseaux sociaux qui amplifient des incidents très très ponctuels. Aucune hausse des incivilités n'est constatée», a expliqué Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération Nationale des Cinémas (FNCF), au Figaro.

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