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Bordeaux : l'église du Sacré-Coeur taguée, une enquête ouverte

Les inscriptions font essentiellement référence au diable. [Twitter @Unibordeaux]

Ce dimanche 12 mars au soir, des inscriptions à la bombe de peinture ont été découvertes sur la porte de l’église du Sacré-Cœur de Bordeaux (Gironde). Une enquête a été ouverte pour identifier et traduire les auteurs de ces tags, parfois injurieux, en justice.

Des fidèles et des habitants sous le choc. Des inscriptions anarchistes à la bombe ont été découvertes sur la porte de l’église du Sacré-Cœur de Bordeaux ce dimanche 12 mars au soir. Après avoir vandalisé l’édifice, les auteurs de cet acte ont allumé un feu de poubelle, maîtrisé plus tard dans la soirée par les pompiers.

Les inscriptions font essentiellement référence au diable. Ainsi, on peut lire les tags «diable emmène-moi avec toi» ou encore «brûle tout gratos». D’autres inscriptions font également allusion à l’extrême gauche, comme «l’UNEF m’a radicalisée».

D'après une source policière à CNEWS, il s'agit d'une trentaine de zadistes qui jouaient de la musique avant de dégrader l'édifice. À leur arrivée sur les lieux, les forces de l'ordre ont été victimes de jets de projectiles. 

Même si, pour l’heure, l’identité des malfaiteurs est inconnue, la paroisse a immédiatement porté plainte contre X pour dégradation de biens. Dans un communiqué publié sur son site internet, le diocèse de Bordeaux a dit partager «l’émotion des fidèles catholiques et des habitants choqués par cet acte».

À la suite de ces dégradations, une enquête a été ouverte par la police afin d’identifier les auteurs de «ces actes intolérables» et les traduire en justice.

«L'église du Sacré-Cœur de Bordeaux a été visée hier soir par des tags haineux et des actes de vandalisme. Le préfet Étienne Guyot dénonce ces actes intolérables. Une enquête a été ouverte pour que les auteurs puissent être identifiés et traduits en justice», a tweeté le compte officiel du préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde.

Les tags nocturnes se multiplient, depuis quelques jours, dans la métropole bordelaise et sur les murs des lieux de culte. Vendredi dernier, c’est la mosquée Al-Farouk de Pessac qui a été taguée. En plus du chantier de la mosquée de Talence, la permanence du député France insoumise Loïc Prud'homme a été visée le 8 mars dernier, tout comme le centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada) de Bègles. Le Planning familial de Bordeaux a, lui, été tagué trois fois en trois semaines.

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