En direct
A suivre

Paris : ce que l’on sait des coups de feu tirés en marge du rassemblement aux blessés de Sainte-Soline

En marge du rassemblement de soutien aux blessés de Sainte-Soline, organisé jeudi 30 mars au soir place de l'hôtel de ville, à Paris (Centre), un habitant de la rue du Temple a tiré en l’air avec une arme factice, provoquant une certaine frayeur dans le quartier. Voici ce que l’on sait.

Comme un léger vent de panique. Des milliers de personnes se sont rassemblées, jeudi 30 mars au soir, à proximité de plusieurs préfectures du pays en soutien aux blessés de Sainte-Soline, «contre la répression» et «les violences policières».

Ces rassemblements se sont faits à l'appel du mouvement Les Soulèvements de la Terre, du collectif Bassines Non Merci et de la Confédération paysanne, les trois organisateurs de la manifestation interdite du 25 mars contre les méga-bassines dans les Deux-Sèvres.

A Paris, la manifestation, qui a rassemblé 4.500 personnes environ place de l'hôtel de ville (centre), s'est muée dans la soirée en cortèges sauvages et autres petits groupes qui ont essaimé au coeur de la capitale. 

Un habitant de la rue du Temple, vraisemblablement agacé par le bruit, a dans ce contexte sorti une arme qui s'est avérée factice, et tiré en l’air. Il s’est ensuite retranché chez lui avant d’être interpellé.

Le prefet de police réagit

«J’ai été informé de cet événement puisque nous l’avons géré en même temps que la gestion de notre cortège sauvage. Un individu a tiré en l’air avec une arme d’alarme. Ce n’était pas une arme réelle. L’homme s’est réfugié chez lui et les policiers ont dû l’interpeller à l’intérieur de son appartement», a déclaré Laurent Nuñez, dans La Matinale de CNEWS ce vendredi, au lendemain des faits. Le préfet de police de Paris ne connaissait toutefois pas encore les raisons qui ont poussé cet homme à effectuer cette action. 

Toutefois, un voisin de l’individu interpellé a rapporté, anonymement, à CNEWS ce qu’il a vécu de la scène : «Les manifestants sont descendus de la rue du Temple par l’hôtel de ville. Ils ont commencé à cramer des poubelles en bas de chez moi. Notre voisin n’a pas apprécié et il est sorti avec son extincteur pour éteindre la poubelle et les manifestants l’ont pris à partie. Ils lui ont fait comprendre que s’il éteignait des poubelles, c’était un facho». Les participants à la manifestation sauvage ont alors commencé à courir vers lui et il aurait pris peur.

«Il avait un petit truc factice sur lui qui faisait du bruit. Il a tiré en l’air pour leur faire peur, mais c’est tout. Du coup, ils nous ont confinés dans notre magasin, ils ont bloqué la rue et ils ont essayé de le faire sortir, mais lui, il ne comprenait pas ce qu’il avait fait de mal. Pour lui, c’était de l’auto-défense, il affirmait qu’il n’était pas armé», a conclu le voisin.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités