Un manifestant arrêté pour jet de projectile contre la police se disait victime de violences au moment de son interpellation. Des images de la caméra-piéton de l'agent incriminé ont montré que ce n’était pas le cas.
Les images ont rétabli la vérité. Interpellé et placé en garde à vue en marge des manifestations du 1er-Mai à Paris, un individu accusait un policier de violences lors de son arrestation. L’utilisation de la caméra-piéton de l'agent a permis de révéler qu’il n’en n’était rien, a appris CNEWS de source policière.
Suspecté de jet de projectiles sur les forces de l’ordre, le manifestant avait été interpellé sur la place de la Nation puis mis en garde à vue pour «participation à un groupement constitué en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de dégradations de biens, violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique et rébellion».
Tout en niant les faits, il avait accusé le fonctionnaire de violences à son encontre, lors de son interpellation.
Des habits noirs et des recherches sur le black bloc
Toutefois, les images enregistrées par la caméra-piéton du policier qui l’avait arrêté ont démontré que l’action a été faite de face et sans violence excessive.
Par ailleurs, l’individu possédait une cagoule, des gants noirs et un marqueur, au moment de son interpellation. Dans son téléphone, des photos de lui dans plusieurs manifestations, souvent habillé de noir, avec une capuche et un foulard pour dissimuler son visage, ont été retrouvées. Il l’avait également utilisé pour faire des recherches sur le black bloc, la veille du 1er-Mai.
Inconnu des services de police et originaire du Loiret, il a été placé en détention provisoire et doit être jugé cette semaine, a appris CNEWS.