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Ile-de-France : un professeur de philosophie placé sous contrôle judiciaire pour le viol d'une de ses élèves

D’après les enquêteurs, «il y aurait cinq autres victimes, et certaines agressions se seraient déroulées au sein même des établissements scolaires». [BERTRAND GUAY / AFP]

Un enseignant de philosophie a été placé en garde à vue, déféré et placé sous contrôle judiciaire pour le viol d'une de ses élèves scolarisée dans un lycée parisien. Il risque jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.

Un professeur de philosophie a été récemment discrètement écarté par l’académie de Créteil (Val-de-Marne) et suspendu de ses fonctions à la suite de sa mise en examen dans une affaire de viol sur une de ses lycéennes, qui se serait déroulée à Paris.

Les faits remontent à la nuit du 30 au 31 août 2019. Alors qu’il enseignait au lycée privé des Francs-Bourgeois, un lycée général privé sous contrat situé rue Saint-Antoine, dans le 4e arrondissement de Paris, l'enseignant aurait ramené sa victime, âgée à l’époque de 17 ans, à son domicile parisien.

Une fois chez lui, l’adolescente ne voulait pas de relation sexuelle. «Mais elle aurait finalement accepté des préliminaires», d’après les éléments d’une enquête ouverte pour «viol sur mineur par personne ayant autorité sur la victime», dévoilée par Le Parisien. «Il y aurait eu une pénétration non protégée, non consentie. Elle lui a exprimé son refus plusieurs fois. Il se serait excusé», a ajouté le quotidien.

D’autres victimes ne sont pas exclues

Deux ans après les faits, la jeune adolescente a décidé de porter plainte. Lors des investigations, les enquêteurs se seraient rendu compte que l’homme aurait profité de son aura et de son autorité pour piéger plusieurs de ses élèves au lycée des Francs-Bourgeois, mais également à l’Institut catholique de Paris (ICP) ou encore au lycée Janot, à Sens, dans l’Yonne, où il enseignait. D’ailleurs, la victime a informé l’ICP de sa plainte.

D’après les enquêteurs, «il y aurait cinq autres victimes, et certaines agressions se seraient déroulées au sein même des établissements scolaires».

Placé en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire de Paris mercredi 24 mai dernier, l’homme a été déféré et mis en examen. Il risque jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.  

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