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Halloween : Attention aux citrouilles toxiques

Certaines variétés peuvent provoquer des douleurs digestives, nausées et vomissements. Certaines variétés peuvent provoquer des douleurs digestives, nausées et vomissements. [CHRISTOF STACHE / AFP]

Que ce soit pour décorer les maisons, fabriquer des lanternes, ou cuisiner des plats d’automne, les cucurbitacées envahissent les potagers et marchés à l’approche d’Halloween. Cependant, toutes les courges ne sont pas comestibles, comme le rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Certaines peuvent même provoquer de graves intoxications.

Les variétés sauvages contiennent des cucurbitacines, «substances très irritantes et amères qui peuvent être responsables rapidement après l’ingestion de douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d’une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation», précise l’Anses. Cette substance est fabriquée comme moyen de défense contre les insectes, chenilles etc. Ces courges peuvent être vendues dans le commerce, parfois même à côté de courges alimentaires, sans que la mention «non comestible» soit apparente.

Celles du potager peuvent également devenir impropre à la consommation, à la suite d’une hybridation, lorsque des courges alimentaires sont cultivées à proximité de variétés sauvages. Ces dernières ont strictement la même apparence, mais ont un goût très amer, alors que les courges comestibles sont légèrement sucrées. L'Anses conseille de racheter des nouvelles graines lorsque l'on veut en cultiver.

Elle rappelle aussi que toutes les coloquintes (courges ornementales) sont toxiques. Pour être certain de ne pas tomber malade, l'agence conseille de toujours goûter un petit morceau de la courge. Si elle est amère, il ne faut surtout pas la consommer, même cuite. Elle conseille également de ne pas récupérer les courges sauvages qui poussent spontanément, et de ne pas en ramasser les graines pour les replanter. Pour les courges vendues dans le commerce, il est conseillé de toujours vérifier les étiquettes, ou de solliciter un vendeur. 

Les centres antipoison (CAP) sont régulièrement appelés pour des cas d'intoxication à la courge amère. Ils ont recensé 353 cas entre 2012 et 2016. 

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