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On a testé Brasserie Rosie, la nouvelle adresse du quartier de la Bastille

Cet établissement à la déco rétro et aux 200 places assises, offre plusieurs espaces de dégustation. [© Valerio Geraci]

Les bouillons et les brasseries se multiplient dans la capitale, à l'instar de Rosie, dans le 11e arrondissement. Ici, on y mange des plats traditionnels à petits prix. Idéal pour un rendez-vous entre copains.

A quelques pas seulement de l’emblématique place de la Bastille, dans un quartier où les artisans du bois se sont souvent côtoyés, ce nouveau lieu branché brille aussi bien par sa devanture que par son intérieur imaginé par le décorateur britannique, John Whelan, qui a déjà fait ses preuves, à Paris, au Bouillon Julien et la Brasserie Floderer.

Un imposant bar avec son comptoir en marbre rose – parfait pour déguster un Génépi Tonic (12 euros) toit droit venu des Alpes -, des banquettes en compartiments, une salle au fond aux allures d’atelier avec sa quarantaine de lustres suspendus, et à l’étage, des salles à manger rétro dans l’esprit «comme chez mamie» avec soupières, buffets massifs, papier-peint fleuri, jusqu’au pèse-personne rose bonbon qui trône dans les toilettes. A noter que ces espaces qui nous font remonter le temps sont privatisables.

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© Eileen Cho

On l’aura compris, ce nouveau repère joue la carte du beau, et va sans aucun doute devenir l’un des spots préférés des instagrameurs. Mais qu’en est-il de la carte proposée par le jeune chef Eloi Spinnler qui a fait ses classes chez Ducasse, aidé aujourd'hui par le charcutier Lilian Bard?

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© Valerio Geraci

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Cette brasserie s’apparente davantage à un bouillon : c’est bon, rapide, fait maison et pas «trop» cher. Dans les assiettes, on retrouve des plats traditionnels retravaillés avec des produits frais provenant de 130 producteurs. En entrée, on valide le pâté en croûte (foie gras, gibier et cochon) bien équilibré (8,50 euros), ainsi que les cromesquis à l’épaule de cochon cuite pendant seize heures (7 euros) que l’on trempe avec plaisir dans une sauce relevée au piment d’Espelette.

Pour un plaisir régressif, la carte propose des coquillettes au jambon agrémentées de copeaux de truffe noire (18 euros) et une saucisse purée (12 euros) arrosée d’un jus de viande servi généreusement mais qui manque de saveur. Les végétariens se réjouiront du hachis Parmentier aux châtaignes et champignons de Paris (13 euros). Fondant et goûtu. Une centaine de références de vins sont à découvrir pour accompagner ces recettes qui font honneur à la gastronomie française. Seul bémol : le choix au verre qui pourrait être étoffé.

photo_jan_19_4_27_46_pm_5e3d783323fd1.jpg© Eileen Cho

Côté desserts, on nous vante les mérites du Saint-Honoré (8,5 euros) présentée comme «la spécialité du chef pâtissier Yohan David». Alors on s'empresse de le commander, et on ajoute une crème brûlée (4 euros) qui, malgré un caramel craquant un peu trop épais, nous rappelle nos goûters entre cousins en Normandie.

photo_jan_19_3_51_52_pm_1_5e3d784c076a6.jpg© Eileen Cho

Avec ses 200 couverts, Brasserie Rosie a été imaginé par Juliette Cerdan et Kevin Caradeuc, deux anciens de Big Mamma (East Mamma, Pink Mamma, Libertino…). Et ces deux-là ont ouvert une grande partie des places à la réservation. Adieu les longues files d’attente sous la pluie et dans le froid. Si vous venez au dîner, privilégiez le second service à partir de 21h30 pour éviter d’être pressés et de devoir finir vos assiettes en un temps record pour laisser place aux clients suivants.

Brasserie Rosie, 53, rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 11e. Ouvert du lundi au vendredi de 12h15 à 14h30 et de 19h15 à 22h45, et du samedi au dimanche de 12h15 à 15h00 et de 19h15 à 23h00.

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