L'Allemagne et l'Argentine vont s'affronter, ce dimanche, en finale de la Coupe du monde pour la troisième fois de l'histoire.
La Coupe du monde a aussi ses classiques. Pour la troisième fois dans l’histoire du Mondial, l’Allemagne et l’Argentine vont se retrouver, dimanche au Maracana de Rio de Janeiro, en finale, qui fera office de belle entre ces deux sélections.
En 1986, l’Albiceleste de Diego Maradona avait décroché sa deuxième étoile au Mexique (3-2), avant que la bande menée par Franz Beckenbauer ne prenne sa revanche et glane son troisième titre suprême, quatre ans plus tard en Italie, sur un pénalty d’Andreas Brehme (1-0).
Mais, malgré ce passé chargé d’histoire, certains préfèrent n’y accorder que peu d’importance. "Ça ne sert à rien de chercher à faire des comparaisons, a déclaré Ezequiel Lavezzi. C’est trop loin et beaucoup de choses ont changé depuis."
Force collective de l'Allemagne
Sauf que depuis ces rendez-vous au sommet, la Mannschaft semble avoir pris l’ascendant sur son adversaire. Les Allemands ont d’abord sorti les Ciels et Blancs en quarts de finale en 2006 (1-1, 4 tab 2), puis ont été sans pitié en corrigeant Lionel Messi et ses coéquipiers au même stade de la compétition en Afrique du Sud (4-0).
Et la demi-finale et le festival réalisés par les hommes de Joachim Löw contre le Brésil (7-1) ne sont pas matières à imaginer ceux d’Alejandro Sabella reprendre le pouvoir.
Les Allemands ont fait parler leur impressionnante force collective, guidée par des individualités, comme Thomas Müller, Philip Lahm, Sami Khedira, Mesut Ozil et tant d’autres, tout aussi redoutables.
"Ces Allemands jouent vraiment très bien au football, reconnait Lavezzi. Mais ils ne nous font pas peur. Nous aussi, nous sommes une équipe forte". La guerre pour une étoile est déclarée.