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Chelsea-PSG : une revanche sur le fair-play financier signée David Luiz

Le Parisien David Luiz.[IAN KINGTON / AFP]

Soumis à un encadrement strict de ses achats de joueurs, le PSG n’a pu recruter comme il l’entendait l'été dernier. David Luiz, sa seule recrue, a été l’homme du match lors de la qualification héroïque du club parisien à Chelsea (2-2). Une jolie revanche sur le fair-play financier.

 

C’est un sacré pied-de-nez du club PSG à l’UEFA. Pour le comprendre, un petit retour en arrière s’impose. Dans un prétendu souci d’améliorer la santé financière de certains clubs européens, l’instance européenne de football avait décidé en mai 2014 d’interdire au PSG de recruter plus d’un seul joueur, avec une enveloppe limitée à 60 millions d’euros et encadrement de la masse salariale.

Une décision largement dénoncée et jugée discriminante vis-à-vis du reste des grosses écuries du continent pas concernées, elles, par cette mesure.Cette disposition a été allégée depuis puisque l’été prochain, Paris disposera de davantage de marge de manœuvre sur le marché des transferts.

 

David Luiz, l’homme du fair-play financier

Il reste que l’été dernier, le club parisien a dû "se contenter" de n'acheter "que" le Brésilien David Luiz alors qu’il avait l’envie et les moyens financiers de recruter d’autres joueurs. Un joueur acheté 49,5 millions d'euros, avant le début de la Coupe du Monde au Brésil et l'ouverture du marché des transferts estival, au club de… Chelsea.

Étincelant contre son ancien club, le défenseur brésilien a marqué mercredi le premier but du PSG, celui qui a permis d’arracher la prolongation. Sur un match, David Luiz a prouvé que Laurent Blanc avait tiré la bonne pioche. Et montré à l’UEFA que même avec les contraintes du fair-play financier, le club du président Nasser Al-Khelaïfi pouvait poursuivre sa mue entreprise en mai 2011 lors du rachat du club par le Qatar.

 

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