Les Bleus, qui restaient sur trois défaites en quatre rencontres, ont retrouvé des couleurs, vendredi, au Portugal (0-1). Un succès à confirmer, lundi soir, contre la Serbie à Bordeaux, où l’attaque tricolore, encore une fois peu convaincante en Lisbonne, sera particulièrement scrutée.
Quelque 6 000 privilégiés ont pu assister, samedi, à l’entraînement de l’équipe de France au lendemain de son succès au Portugal (0-1). Même si les Bleus n’ont pas forcé sur la pelouse du Matmut Atlantique de Bordeaux, ils ont pu apercevoir quelques gestes techniques et des exercices de tirs avec des buts. Beaucoup de buts.
Des scènes que les spectateurs espèrent revoir, ce lundi soir, face à la Serbie en match amical. Car si les hommes de Didier Deschamps ont retrouvé une certaine cohésion collective et une solidité défensive à Lisbonne, ils se sont une nouvelle fois montrés en panne d’inspiration sur le plan offensif.
"On est capable de faire mieux, a souligné le sélectionneur tricolore. On peut être plus efficaces devant." A l’image de Karim Benzema, encore très discret sur le front de l’attaque. Et ça commence à en devenir très inquiétant pour l’attaquant du Real Madrid, qui n’a trouvé le chemin des filets qu’à une seule reprise sur ses onze dernières sorties sous le maillot bleus. "On attend toujours beaucoup de Karim", a d’ailleurs lancé dimanche Deschamps.
La solution Anthony Martial ?
Le déclic pourrait venir d’Anthony Martial. Transféré la semaine dernière à Manchester United, le jeune attaquant (19 ans) devrait se voir offrir sa deuxième cape. "Ce n’est pas simple de débuter un match sous le maillot tricolore avec tout ce que cela comporte sur le plan émotionnel, a indiqué Deschamps. Mais il peut..." Une belle occasion à saisir pour lui à neuf mois de l’Euro 2016.