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Le PSG a-t-il tué le suspense en L1 ?

Le PSG compte dix points d'avance sur Lyon à l'issue de la 13e journée de Ligue 1. Le PSG compte dix points d'avance sur Lyon à l'issue de la 13e journée de Ligue 1.[Dave Winter / Icon Sport]

Contrairement aux apparences, le PSG n’a pas réalisé le meilleur départ de l’histoire du championnat de France après 13 journées. Malgré ses 35 points récoltés grâce à ses onze succès et deux matchs nuls, le club de la capitale, aussi impitoyable soit-il, est devancé par le Losc de la saison 1949-1950.

Le club nordiste avait compilé douze succès (et une défaite) pour compter 36 points, en tenant compte de la victoire à trois points instituée en 1994-1995 (contre seulement deux points à l’époque), soit un de plus que l’actuel triple champion de France en titre. Un départ tonitruant qui se serait traduit par dix longueurs d’avance sur son dauphin Bordeaux. Tout comme l’écart entre Paris et Lyon à ce jour.

Car le début d’exercice de Thiago Motta et ses coéquipiers n’en demeure pas moins impressionnant. Aucune équipe n’est en mesure de suivre la cadence infernale imprimée par les Parisiens. Et ce parcours démentiel ne laisse pratiquement aucun doute sur l’issue du championnat avec un quatrième titre de champion consécutif déjà promis à Paris.

En route pour un record ?

A ce rythme, les hommes de Laurent Blanc sont même partis pour marquer l’histoire et faire tomber une multitude de records comme le meilleur total de points à la trêve (50) comme en fin de saison (89), le plus grand nombre de victoires (27), la plus grande différence de buts (+63), le plus grand écart de points sur le deuxième (17) ou encore la plus grande série d’invincibilité (32 matchs). De quoi renforcer l’idée d’un PSG sans rivaux et beaucoup trop fort pour la Ligue 1.

«Vous m’entendrez jamais dire ça. Il faut avoir du respect pour les adversaires», a lancé l’entraîneur parisien, qui estime que son équipe n’est pas à l’abri de connaître au cours de la saison «des périodes délicates». Comme avaient pu le vivre les Lillois en leur temps, qui avaient finalement vu les Girondins être sacrés. Un (très) léger motif d’espoir pour Lyon et les autres, mais aussi l’intérêt de la L1…

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