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Le foot français ouvre son bureau en Chine

Logo de la FFF devant le ballon de la Coupe du monde 2014, à Villeneuve-d'Ascq (illustration) [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives] Logo de la FFF devant le ballon de la Coupe du monde 2014, à Villeneuve-d'Ascq (illustration) [PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives]

La Fédération française (FFF) et la Ligue (LFP), son organe professionnel, ont lancé jeudi un bureau conjoint à Pékin pour promouvoir le football hexagonal en Chine, où le ballon rond fait l'objet d'un gigantesque plan de développement.

Objectif de cette structure : renforcer l'image du foot tricolore (L1, L2, Coupe de la Ligue, Coupe de France, Trophée des Champions, équipe nationale), accompagner les clubs français dans leur stratégie de développement en Chine, et y former des entraîneurs, éducateurs et joueurs chinois. «La première mission, c'est d'exporter le savoir-faire français en terme de formation», souligne Victoriano Melero, directeur général adjoint de la FFF.

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«La France est le premier pays exportateur de footballeurs au monde. L'idée est donc d'accompagner les structures chinoises (écoles publiques, fédération, clubs) pour leur permettre de former les meilleurs joueurs» grâce à des formateurs diplômés par la FFF. La Chine, modeste nation du football (86e au classement Fifa), ambitionne de devenir une puissance du ballon rond sous l'impulsion de son président Xi Jinping.

La France en retard

En 2016, Pékin a publié une feuille de route pour placer la Chine «au sommet du football mondial d'ici 2050». En quatre ans, 20.000 académies de formation doivent notamment être créées et quelque 30 millions d'élèves devront pratiquer ce sport. «L'Allemagne s'est installée en Chine, l'Espagne et l'Italie l'ont fait. La France est presque en retard», déplore Raymond Domenech, l'ex-sélectionneur de l'équipe de France désormais président du syndicat des entraîneurs.

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«L'objectif chinois, c'est d'organiser un jour la Coupe du monde. Pour cela, il leur faut une équipe qui tienne la route, et donc faire de la formation, pour être compétitifs d'ici 15 ou 20 ans.» La Ligue 1 ne bénéficie quant à elle en Chine que d'une très faible exposition médiatique. Elle n'est diffusée que via une plateforme numérique payante. A l'inverse, les matches de Premier League, Liga, Serie A et Bundesliga sont régulièrement diffusés gratuitement par les télévisions publiques, et suscitent un fort écho sur les réseaux sociaux.

Des matchs à 13h ?

«On veut trouver de nouveaux diffuseurs», souligne Didier Quillot, directeur général exécutif de la LFP, pour qui le développement international de la Ligue 1 est une «priorité». «Mais le décalage horaire (6 ou 7 heures) reste un problème important. On discute avec Canal+ et beIN la possibilité d'avoir quelques affiches diffusées plus tôt, à 13h ou 14h en France, pour que ça puisse être en première partie de soirée en Chine».

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