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Ces pays terrorisés par des tueurs de sang-froid

John Allen Muhammad, le tueur de Washington, lors de son procès, en 2004.[STEVE HELBER / POOL / AFP]

Jamais la France n'a été confrontée à un tueur en série assasinant (presque) au hasard. Les Etats-Unis et l'Espagne si.

Si jamais la France n'a été confrontée à un tueur, mobile et en liberté, assassinant en pleine rue et en plein jour et de sang-froid ses victimes, les Etats-Unis et l'Espagne ont déjà connu ce type de situation. Après les tueries de Toulouse et Montauban, comment ne pas repenser à ces sombres meurtriers qui ont semé la panique quelques semaines durant dans leurs pays.

En octobre 2002, la psychose est à son paroxysme dans la ville de Washington, aux Etats-Unis. En l'espace de trois semaines, 10 personnes sont abattues de sang-froid et à distance lors de 13 attaques. Un homme tue sans distinction d'âge ou de race, choisissant ses victimes au hasard. La plupart du temps il les prend pour cible alors qu'elles se trouvaient dans des stations-services. Les enquêteurs ne disposent d'aucun indice. Rien sur les caméras de surveillance ne permet d'identifier l'auteur. Et pour cause, on apprendra par la suite que le tueur, vite surnommé le "sniper de Washington", avait aménagé dans le coffre de sa voiture un véritable stand de tir, d'où il pouvait voir et ajuster ses victimes, sans être vu par aucun témoin. Sa voiture sera finalement identifiée et repérée. John Allen Muhammad, c'est son nom, sera condamné à mort en 2004 et exécuté en 2009.

Plus récemment et plus près de chez nous, en Espagne, c'est un certain Alfredo Galan, surnommé "le tueur au jeu de cartes" qui a semé la psychose à Madrid. Entre le 24 janvier 2003 et le 18 mars 2003, cet ancien caporal de 28 ans tue six personnes dans la capitale espagnole. Sans parler des trois assassinats manqués. Lui aussi tuait au hasard et en pleine rue, parfois en plein jour, avant de déposer auprès des corps des cartes de jeu espagnoles, d'où son surnom. Il devient le criminel le plus recherché du pays. L'affaire mobilisera 150 enquêteurs, avant que le meurtrier se rende finalement lui-même à la police en juillet suivant. 

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