Avec la multiplication des pollens, les allergies fleurissent. Mais il y a des remèdes à cette maladie qui touche de plus en plus de Français.
L’arrivée des beaux jours n’est pas vue d’un très bon œil par les allergiques. Cette semaine encore et malgré la baisse des températures, ils vont devoir s’accommoder de la prolifération des pollens. Les principaux responsables, en cette période, sont les bouleaux. Leur période de pollinisation a commencé la semaine dernière et ils vont en émettre beaucoup dans les jours à venir.
Risque «élevé à très élevé» dans le quart Nord-Est
A cause de ces arbres, le risque allergique sera «élevé à très élevé sur un large quart Nord-Est de la France», selon le dernier bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique, qui précise que d’autres espèces, tels que le cyprès ou le frêne, sont également à l’œuvre. La mise en garde concerne de nombreux Français : selon la Société française d’allergologie, entre 14 % et 15 % d’entre eux sont allergiques aux pollens. Brûlures, rougeurs, yeux qui grattent et qui coulent, éternuements… Avec parfois des conséquences graves : «L’allergie va de la personne qui ressent une gêne momentanée à celle qui n’arrive plus à vivre et qui doit se mettre en arrêt de travail», assure Etienne Bidat, allergologue et cofondateur du site allergienet.com. On a longtemps cru que l’apparition de ces symptômes était liée à l’adolescence. A tort : on peut devenir allergique à tout âge.
Une maladie méconnue
La tendance est d’ailleurs à la hausse. Le nombre d’allergiques aurait presque doublé ces trente dernières années. La cause de cette explosion reste inconnue, mais les spécialistes sont sûrs qu’elle n’est pas génétique. Elle serait donc la conséquence de changements dans notre environnement. Le rhume des foins est en effet plus fréquent chez les sujets riches que pauvres, dans les zones urbaines que dans les zones rurales et dans les pays de l’Ouest plutôt que dans ceux de l’Est. Pollution, mauvaise alimentation, stress : des symptômes de la vie moderne qui seraient à l’origine de nos éternuements.