En France, près de la moitié des 11-18 ans est incapable de dire à quand remonte son dernier vaccin.
Dans le cadre de la Semaine de la vaccination qui se déroule jusqu’à vendredi, l’Institut national de la prévention et de l’éducation à la santé (Inpes) a donc prévu de faire une piqûre de rappel auprès de cette population. Au programme : actions de sensibilisation, campagne d’affichage, séances de vaccination gratuites organisées un peu partout dans l’Hexagone. «Les adolescents sont plus exposés sur certaines maladies» a précisé l’Inpes ce week-end. La vie en collectivité (collèges, lycées) ou les premières relations sexuelles sont autant de facteurs de risque pour une contamination. Aujourd’hui, là où le bât blesse, c’est au niveau des rappels. Si 85 % des 11-13 ans ont bien reçu les six doses de vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio, deux tiers des jeunes adolescents ne sont pas à jour. Une baisse d’attention qui serait à l’origine du retour en force de la rubéole (15 000 en 2011). Il est donc «essentiel de rester vigilant tout au long de la vie».