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Pour ses 25 ans, le Futuroscope continue de regarder vers l'avenir

Vue du Futuroscope de Poitiers[AFP/Archives]

Pour ses vingt-cinq ans, le Futuroscope de Poitiers, deuxième parc de loisirs en France, a choisi d'évoquer le futur de manière positive en faisant pétiller l'imagination de ses visiteurs avec des nouveautés plus interactives et un spectacle inspiré de la magie et du rêve.

"Nous avons voulu offrir un spectacle et une animation oniriques tout en restant en lien avec le futur que nous évoquons à travers les grands rêves de l'homme", souligne Dominique Hummel, président du directoire du Futuroscope.

Un spectacle de magie, signé de l'illusionniste Bertran Lotth et du comédien Arthur Jugnot, et un voyage à sensation avec "Le petit Prince" font partie des nouvelles attractions qui marqueront l'anniversaire de sa naissance le 31 mai 1987.

Outre ces créations, les visiteurs pourront découvrir ou redécouvrir les films en format IMAX qu'ils ont préférés au cours des dernières années, avec notamment un voyage sur les traces d'un panda à travers la Chine ou une découverte de la station spatiale internationale.

Cette programmation est à l'image du Futuroscope, pionnier des parcs de loisirs en France. En effet, environ 60% de ses clients sont "des revisiteurs, venus en moyenne il y a 4 ou 5 ans", comme le souligne M. Hummel.

"Depuis notre dernière venue, ils se sont bien renouvelés mais c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons revu la Vienne dynamique", explique Andréa Marquise, une retraitée venue de Dunkerque, prête à revenir une cinquième fois avec ses petits-enfants.

Ce film dynamique, où le mouvement des sièges est synchronisé avec l'image, plonge les spectateurs dans les paysages du département de la Vienne. Depuis sa création en 1994, c'est l'une des attractions incontournables du parc.

"C'est toujours aussi bien, on en prend plein les yeux", s'enthousiasme Fabienne Hemmen, enseignante venue avec sa classe de terminale d'un lycée de Sarcelles (Val-d'Oise).

"moins prisonniers de l'image

D'autres préfèrent revoir le film en 3D de "L'épopée de l'aéropostale", signé Jean-Jacques Annaud ou celui en Imax de Jacques Perrin, "Les voyageurs du ciel et de la mer".

Cependant, depuis dix ans, le Futuroscope, qui s'est longtemps appelé "le parc européen de l'image", un parti pris de son fondateur alors président du Conseil général de la Vienne, René Monory, laisse moins de place à ce qui a longtemps fait sa marque de fabrique.

S'il demeure la plus grande concentration de grands écrans d'Europe, "nous sommes de moins en moins prisonniers de l'image", souligne M. Hummel qui, depuis son arrivée au Futuroscope en 2002, a choisi de diversifier les expériences pour que les visiteurs ne soient pas uniquement dans la contemplation mais aussi dans l'interaction.

Une de ses grandes fiertés est d'avoir "réussi quelque chose d'unique" avec le parcours dans le noir, qui propose aux visiteurs, guidés par un non-voyant, d'explorer un bayou de Louisiane, les sommets de l'Himalaya et les rues de New York à travers des espaces reconstitués à partir de matières, d'odeurs et de sons.

Parallèlement, de gros efforts ont été faits pour attirer le jeune public et veiller à ce que le maximum d'attractions soient davantage intergénérationnelles, à l'image du "petit Prince" qui fait rêver les petits comme les grands enfants ou d'"Arthur, l'aventure 4D", une course contre la montre palpitante et décoiffante dans le monde des Minimoys.

Concernant l'avenir, le directeur du Futuroscope - propriété de la Compagnie des Alpes (45% du capital) et du Conseil général de la Vienne - songe pour 2013, à des animations "autour de la musique" avec des fanfares qui joueraient à travers le parc et à un film en 3D sur le thème des Beatles.

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