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Rio-Paris : facteurs humains et techniques mis en cause

La carcasse de l'avion Rio-Paris, le 8 juin 2009.[HO / BRAZILIAN NAVY / AFP]

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) vient de dévoiler son rapport sur le crash du Rio-Paris du 1er juin 2009. Selon ce rapport, l’accident aurait été causé par des facteurs techniques et humains.

Le 1er juin 2009, la France connaissait l’un des crashs aériens les plus meurtriers de son histoire. Un Airbus A330 reliant Rio à Paris s’était écrasé dans l’Océan Atlantique, causant la mort de 228 passagers et personnels d’équipage. Après trois ans d’attente, le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en charge de l’enquête technique, a livré son rapport final. Selon le BEA, l’accident résulterait d’une combinaison de facteurs humains et techniques.

Le rapport pointe du doigt les défaillances liées à l'ergonomie de l’avion et le comportement inapproprié des pilotes soumis à un stress intense suite au dysfonctionnement de certaines commandes de l'appareil. Le BEA a ainsi émis 41 recommandations de sécurité, soit 25 nouvelles depuis le rapport provisoire de juillet 2011. S'agissant du point de départ de la catastrophe, le Bureau d'enquêtes et d'analyses a vivement mis en cause le givrage des sondes de vitesse Pitot (fabriquées par Thales) qui avait conduit à une incohérence temporaire des vitesses mesurées par les différentes sondes.

"L'équipage était dans un état de perte quasi totale de la situation", a déclaré Alain Bouillard, directeur de l'enquête.

La formation des pilotes a aussi été remise en question. La gestion du stress et des événements inhabituels feront ainsi l’objet d’une formation poussée à l'attention du personnel d’Air France, la compagnie étant elle aussi pointée du doigt. "Huit recommandations concernent la formation des pilotes et cinq la certification des avions", a précisé le directeur du BEA, Jean-Paul Troadec. 

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