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Deux mini-tornades en Vendée et près de Marseille

Un arbre déraciné par la mini-tornade à Saint-Hilaire-le-Vouhis, en Vendée, le 14 octobre 2012 [Jean-Sebastien Evrard / AFP] Un arbre déraciné par la mini-tornade à Saint-Hilaire-le-Vouhis, en Vendée, le 14 octobre 2012 [Jean-Sebastien Evrard / AFP]

Deux mini-tornades ont touché dimanche deux communes de France distantes de plusieurs centaines de kilomètres, à plusieurs heures d'intervalle, l'une, près de Marseille, faisant 25 blessés légers, l'autre en Vendée provoquant des dégâts matériels sur une centaine de maisons dans un village.

Aux environs de 15H45 dimanche, un orage et des vents violents ont balayé pendant quelques minutes les quelque 20 hectares de la zone commerciale de Plan-de-Campagne, près de la cité phocéenne.

Les pompiers "sont très rapidement intervenus pour prendre en charge 25 blessés légers (douleurs cervicales, entorses, choc psychologique). 10 personnes ont été orientées vers l'hôpital Nord de Marseille et la clinique de Marignane", selon un communiqué de la préfecture.

Des toitures ont été arrachées et des panneaux publicitaires sont tombés, selon les secours. Un cirque a été dévasté. Comment se forme une mini-tornade ? Infographie.

Le ciel était "très noir, il y avait beaucoup de vent, de pluie et de nombreux objets volaient: arbres, morceaux de bois, journaux, cartons, emballages etc...", a témoigné Olivier Bouveri, salarié d'une enseigne d'électroménager, auprès de l'AFP.

"Avec des collègues, on a réussi à fermer les portes, mais il a fallu qu'on se mette à plusieurs pour les tenir, on avait l'impression qu'elles allaient exploser", a-t-il ajouté.

Au total, 112 pompiers, 23 ambulances et 5 engins urbains ont été mobilisés, coordonnés par un poste de commandement déployé sur place.

Cette mini-tornade suivait de quelques heures celle qui s'est abattue sur Saint-Hilaire-le-Vouhis, un village vendéen. Ce département, comme six autres des Pays-de-la-Loire et du Centre, avait été placé la veille en vigilance orange en raison des pluies qui y étaient attendues et des risques d'inondations.

Vers 07H30, ce sont surtout des vents violents, accompagnés de pluie, qui ont touché le village de 1.000 habitants, sans faire de victime. Un phénomène bref, "très localisé et isolé" et "qui ne pouvait être prévu", selon le sous-préfet de Vendée Benjamin Alla.

Une centaine de maisons et bâtiments a été touchée: certaines n'ont perdu que quelques tuiles, d'autres, comme l'église, ont perdu des pans entiers de toit et de charpente, soufflés par le vent.

Le toit de l'école communale a lui aussi été arraché et l'établissement ne pourra peut-être pas accueillir les élèves "avant jeudi", selon le maire (SE) de la commune, Jean Bureau.

"Les gens sont très choqués, surtout les personnes âgées, à cause de l'ampleur du bruit", a témoigné une habitante. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place. 80 pompiers sont intervenus notamment pour bâcher les constructions endommagées.

En Vendée, les précipitations ont dépassé par endroits les 60 mm et les pompiers ont totalisé plus de 300 interventions.

L'alerte orange a été levée dimanche pour les 7 départements de l'ouest et de la région Centre où, dans certains secteurs, Météo France s'attendait à des cumuls de précipitations d'un niveau mensuel en à peine une demi-journée.

En Poitou-Charente, de fortes pluies ont fait aussi des dégâts, les pompiers effectuant quelque 225 sorties dimanche, notamment pour des problèmes de caves inondées.

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