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Crash du Concorde : la cour va trancher

Vue aérienne prise le 25 juillet 2000 à Gonesse de l'endroit où le Concorde s'est écrasé.[Ministère de l'Intérieur/AFP]

Crash du Concorde, fin de l’acte II. La cour d’appel de Versailles doit se prononcer aujourd’hui sur les responsabilités dans l’accident de l’avion supersonique à Gonesse (Val d’Oise), le 25 juillet 2000, drame au cours duquel centre treize personnes avaient péri.

Première pointée du doigt dans cette affaire, la compagnie aérienne américaine Continental Airlines avait été jugée seule responsable du crash en première instance, fin 2010, et condamnée à 200 000 euros d’amende ainsi qu’à 1 million d’euros de dommages et intérêts pour Air France. 

 

Une lamelle au centre des débats

Selon l’accusation, c’est un DC10 de Continental Airlines  qui a provoqué l’accident, en perdant sur la piste de décollage une lamelle métallique d’une quarantaine de centimètres. Ce même objet aurait fait éclater l’un des pneus du Concorde, qui s’est lancé sur le tarmac quelques minutes plus tard, entraînant une percée du réservoir, l’embrasement de l’appareil, et donc sa chute fatale. 

La défense de Continental Airlines n’a eu de cesse de contester la version avancée par Air France. Selon elle, le Concorde a en réalité pris feu avant de rouler sur la fameuse lamelle perdue. Le parquet général, qui lui reproche une «faute de négligence» dans la maintenance de son appareil, réclame une amende de 225 000 euros, soit le maximum légal. 

Le ministère public a en revanche demandé la relaxe de John Taylor, un employé de la compagnie américaine, condamné à 15 mois de prison avec sursis pour avoir mal fixé la lamelle sur l’appareil.

Le parquet a aussi réclamé 18 mois de prison avec sursis pour Claude Frantzen, du programme Concorde, relaxé en première instance.

 
 

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