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Lyon va revêtir ses habits de lumière

L'ombre d'un cheval est projetée sur une façade d'immeuble à Lyon dans le cadre de la Fête des Lumières, le 7 décembre 2011 [Jean-Philippe Ksiazek / AFP/Archives] L'ombre d'un cheval est projetée sur une façade d'immeuble à Lyon dans le cadre de la Fête des Lumières, le 7 décembre 2011 [Jean-Philippe Ksiazek / AFP/Archives]

Lyon donne jeudi le coup d'envoi de la Fête des Lumières, qui s'empare chaque année de la ville pour l'illuminer sous un autre jour, à coups de spectacles sons et lumières, sous les yeux des quatre millions de visiteurs attendus de France et de l'étranger.

A l'occasion de cette 14e édition, 90 projets artistiques vont animer 65 lieux parmi les plus emblématiques de la ville sur quatre soirs, de jeudi à dimanche.

Ils présenteront un parcours urbain "poétique et mystérieux" qui permettra de "redécouvrir le patrimoine architectural de la ville et de la révéler sous un autre angle", précisent les organisateurs.

En témoigne la scénographie imaginée par le duo de scénographes français Skertzo place des Terreaux, où la façade de l'Hôtel de ville de Lyon est déconstruite, puis reconstruite par un faisceau de lumière tandis que la silhouette de personnages en mouvement s'habille de couleurs.

Sur la place Bellecour, les illuminations autour de la statue équestre de Louis XIV seront alimentées en électricité par les coups de pédale des visiteurs, invités à prendre place sur des vélos.

Dans le Vieux-Lyon, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, un "séisme de lumières" révèlera "les trésors cachés" de la cathédrale Saint-Jean. Non loin de là, le palais de justice revêtira des "habits de lumière" grâce à des luminaires LED à économies d'énergie.

Les festivités s'étendront pour la première fois jusque dans le nouveau quartier de la Confluence, dans le sud de la presque'île du centre de Lyon, où sera notamment illuminé l'Hôtel de Région récemment achevé.

Une fleur géante, de couleur rouge vif, s'ouvrira lentement sous le clair de lune, depuis son jardin suspendu, animant la façade du bâtiment.

"La ville s'agrandit. Nous souhaitions que la Fête des Lumières suive cette évolution. Et la transition entre le nord de la ville et ce quartier naissant se fait à merveille grâce aux illuminations", souligne Gérard Colomb, le sénateur-maire PS de la ville.

Vue de Lyon durant la Fête des Lumières, le 8 décembre 2011 [Jean-Philippe Ksiazek / AFP/Archives]
Photo ci-dessus
Vue de Lyon durant la Fête des Lumières, le 8 décembre 2011
 

Les artistes sollicités pour bâtir le programme ont respecté le souhait de la municipalité que ne soient pas créées des illuminations trop "intellectualisées". "Leur accessibilité est primordiale. Il nous faut garder une part de mystère, de chaleur et de charme pour toucher le coeur des visiteurs", précise Gérard Collomb.

Comme à l'accoutumée, le Diocèse de Lyon organisera pour sa part plusieurs processions le soir du 8 décembre au départ de la cathédrale Saint-Jean, dans le Vieux-Lyon.

Au départ religieuse, la Fête des Lumières célébrait l'installation d'une statue de la Vierge, le 8 décembre 1852, au sommet de la chapelle de la colline de Fourvière. Depuis 1643, la Vierge Marie est considérée par les Lyonnais comme étant à l'origine de l'éradication de la peste dans la ville.

Depuis, pour lui rendre d'hommage, les habitants de la ville ornent chaque année à cette date leurs fenêtres et leurs balcons de milliers de lumignons dans des petits verres colorés.

Depuis 1989, date de sa toute première édition, la Fête des Lumières est devenue au fil des années un rendez-vous populaire incontournable de la cité lyonnaise, mais aussi des visiteurs étrangers, qui viennent nombreux, notamment de Suisse et d'Allemagne.

Vidéo : Cozten présente les Jardins Intérieurs

 

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