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Disparition d'Estelle Mouzin : dix ans d'enquête et 150 gardes à vue pour rien ?

Montage réalisé le 19 janvier 2012 d'une photo d'Estelle Mouzin (G), issue de l'avis de recherche lors de sa disparition en 2003 et d'une photo distribuée par la police à la presse le 19 janvier 2010 la représentant vieillie, lors d'un nouvel appel à témoins avec la publication d'un numéro vert et d'une adresse internet. Montage réalisé le 19 janvier 2012 d'une photo d'Estelle Mouzin (G), issue de l'avis de recherche lors de sa disparition en 2003 et d'une photo distribuée par la police à la presse le 19 janvier 2010 la représentant vieillie, lors d'un nouvel appel à témoins avec la publication d'un numéro vert et d'une adresse internet.[POLICE]

Une décennie. Cela fait dix ans jour pour jour ce mercredi qu’Estelle Mouzin a disparu à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle avait neuf ans.

Eric, son père, qui se bat pour élucider ce mystère, a accueilli avec satisfaction la nomination récente d’un nouveau juge d’instruction. Il compte aussi sur la réactivation d’un numéro vert (0 800 336 098) pour faire avancer l’enquête.

«Il y a toujours des pistes examinées, des auditions, 150 personnes ont été placées en garde à vue», explique Christian Girard, procureur de la République de Meaux. Pour l’heure, ni le portrait vieilli de la jeune fille diffusé en 2010, ni les différentes fouilles n’ont apporté de réponse.

Eric Mouzin regrette aussi que l’enquête sur Michel Fourniret n’ait pas été approfondie. «Nous souhaitons que des vérifications techniques soient faites sur son alibi», explique-t-il. Mais la justice est catégorique : «La piste a été vérifiée et fermée. Nous n’avons rien pour l’accrocher», explique le procureur. Le mystère reste entier

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