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Fuite de gaz : neutralisation en cours

L'usine Lubrizol. [CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

L’air rouennais est redevenu respirable. Deux jours après la «réaction chimique inattendue» qui a provoqué un dégagement nauséabond de gaz mercaptan, l’odeur d’œuf pourri a disparu hier et l’opération de neutralisation de l’usine Lubrizol à Petit-Quevilly (Seine-Maritime) a bien avancé. 

Lancé mardi vers 1h du matin, le processus consiste à diluer le gaz avec de l’eau sodée. Alors qu’il devait s’interrompre durant la journée, la météo favorable a permis de le poursuivre ; en milieu d’après-midi, un tiers des 36 tonnes de gaz avait déjà été neutralisé. «Un protocole est mis en place (…) Nous préférons prendre du temps que des risques pour que cette réaction chimique soit en permanence sous contrôle», a estimé hier la ministre de l’Ecologie Delphine Batho.

Sur place, le préfet a expliqué que la concentration de mercaptan mesurée a été divisée par quatre depuis le début de la fuite lundi matin. 

En conséquence, les restrictions de circulation mise en place mardi soir ont été levées et les salariés du site ont repris le travail normalement. 

 

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