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"Dodo la Saumure" : DSK "avait autre chose à faire qu'organiser des partouzes"

Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure", quitte le palais de justice de Tournai, le 1er mars 2012 Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure", quitte le palais de justice de Tournai, le 1er mars 2012 [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure", mis en examen mercredi avec sa compagne dans l'affaire de proxénétisme aggravé dite du Carlton, a soutenu vendredi la cause de Dominique Strauss-Kahn, mis en examen depuis mars, en mettant en doute qu'il ait pu être l'organisateur des parties fines au coeur du dossier.

"Je pense qu'avec son travail au FMI, il avait autre chose à faire qu'organiser des partouzes", a-t-il répondu à Canal + qui lui demandait ce qu'il pensait de la thèse selon laquelle DSK serait "l'instigateur" de soirées chaudes utilisant les services d'un réseau de prostituées.

DSK a été confronté jeudi au palais de justice de Lille à une escort girl, surnommée Jade, qui affirme avoir participé à des voyages à Washington et en Belgique, notamment en compagnie de l'ancien patron du Fonds monétaire international.

L'ex-ministre socialiste a toujours dit ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il a participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées.

Lors de la mise en examen de Dominique Alderweireld et de sa compagne, Béatrice Legrain, pour proxénétisme aggravé, --devenant les 10e et 11e accusés dans cette affaire-- l'avocat du premier, Me Sorin Margulis avait indiqué que son client "contestait formellement" les faits qui lui étaient reprochés.

"Dodo la Saumure", libéré sous contrôle judiciaire, avait quitté le palais de justice de Lille sans s'exprimer .

Cette fois, devant Canal +, il a affirmé lui-même n'avoir aucun lien avec l'affaire, se retranchant derrière l'indépendance des femmes qu'il emploie dans des salons de massage ou des bars à hôtesses en Belgique.

"Les filles ont un statut d'indépendance. Elles font ce qu'elles veulent, et donnent leur numéro de téléphone" aux clients qu'elles veulent, a-t-il lancé.

Citant l'attitude "correcte" de la juge d'instruction, il a estimé que "l'affaire (allait) relativement vite se régler".

"J'espère rapidement un procès pour pouvoir m'expliquer", a-t-il même lancé.

 
 

"On lui reproche une participation dans l'exportation depuis la Belgique de jeunes femmes qui se sont prostituées en France ici dans la région lilloise mais aussi à Paris, à New York, etc. Il n'y est pour rien, il conteste totalement", avait déclaré son avocat à la sortie du Palais de Justice.

Concernant Béatrice Legrain qui avait rencontré Dominique Strauss-Kahn à Paris avec une autre femme, Me Margulis avait dit qu'elle n'avait "pas mesuré" les conséquences de cette initiative.

 

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