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Montrouge : une femme grièvement blessée

Un gyrophare posé sur une voiture de police [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Un gyrophare posé sur une voiture de police [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Une automobiliste d'une vingtaine d'années se trouvait entre la vie et la mort après avoir été grièvement blessée par des tirs d'arme à feu tôt dimanche matin au moment de se garer dans un parking souterrain avant de rentrer dans sa résidence de Montrouge (Hauts-de-Seine).

Vers 4h30, la victime, seule à bord du véhicule, rentrait d'une soirée chez des amis quand elle a été touchée par balles devant l'entrée du parking, situé au bas d'un immeuble de dix étages bordant une avenue très passante de la ville, non loin du périphérique parisien.

Dans des circonstances qu'il reste à déterminer, la voiture, une Smart immatriculée à Paris et qui appartiendrait à la belle-mère de la jeune femme, a terminé sa course en bas de la rampe d'accès et aurait percuté un mur.

La jeune femme, qui vit avec son mari à Montrouge, a été admise dans un hôpital parisien et son pronostic vital restait engagé dimanche en fin d'après-midi, selon une source proche du dossier.

"J'ai été réveillée en pleine nuit par un longue détonation qui ressemblait à celle d'un pistolet automatique", a raconté à l'AFP Isabelle, une résidente de cet immeuble qui n'a pas souhaité donné son nom.

Un autre habitant raconte avoir été tiré de son sommeil par un bruit "proche de celui d'une explosion". Selon une autre résidente, qui a elle aussi préféré rester anonyme, cela a "pétaradé" pendant un temps assez succinct. Ces trois personnes ont précisé ne pas connaître la victime.

D'après Isabelle et une autre voisine, plusieurs vols ont été commis dans le parking durant ces derniers mois.

Aucune piste privilégiée

Plus d'une dizaine d'impacts de balles ont été relevés sur le véhicule et les douilles retrouvées sur place montrent qu'il s'agit d'une arme de première catégorie, a indiqué le procureur de la République de Nanterre Robert Gelli.

Des policiers près du garage où une femme a été grièvement blessée par arme à feu, le 17 février 2013 à Montrouge [Pierre Verdy / AFP]
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Des policiers près du garage où une femme a été grièvement blessée par arme à feu, le 17 février 2013 à Montrouge
 

Durant une grande partie de la journée, des policiers scientifiques ont effectué des prélèvements, des relevés d'empreinte et pris des clichés, avant de quitter les lieux vers 16h00 après qu'un véhicule de dépannage de la police eut emmené la Smart endommagée.

Sur le trottoir, devant l'entrée du parking, une trentaine de cercles ont été tracés à la craie pour représenter vraisemblablement les endroits où des douilles ont été retrouvées. Sur le sol, on distinguait également des morceaux de verre, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.

D'après une source proche du dossier, aucune piste n'est pour l'heure privilégiée.

Selon une source proche du dossier, le mari de la victime, âgé d'une trentaine d'années, est connu des services de police pour des faits de port d'arme prohibée, escroquerie et trafic de stupéfiants mais datant de 2001-2002. Aucun lien n'a été établi entre ces "faits anciens" et l'agression de la jeune femme, d'après cette source.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

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