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Marseille : marche en mémoire d'un jeune tué par un policier

Fathia Aibeche, la mère de Yassin Aibeche prend part à une marche à la mémoire de son fils tué tué mi-février par un policier sous l'emprise de l'alcool, le 23 mars 2013 à Marseille [Gerard Julien / AFP] Fathia Aibeche, la mère de Yassin Aibeche prend part à une marche à la mémoire de son fils tué tué mi-février par un policier sous l'emprise de l'alcool, le 23 mars 2013 à Marseille [Gerard Julien / AFP]

Près de 150 personnes se sont rassemblées samedi à la cité Felix Pyat, un quartier sensible du 3e arrondissement de Marseille, à la mémoire d'un jeune homme tué mi-février par un policier sous l'emprise de l'alcool, a constaté une journaliste de l'AFP.

C'est avec le visage grave que la famille et les amis de Yassin Aibeche, 19 ans, se sont regroupés autour du stade Felix Pyat, avant de défiler près du lieu du drame, une épicerie.

De nombreux proches portaient des tee-shirts floqués de la photo de Yassin. Sa mère, présente tout au long du cortège, portant le portrait de son fils, envahie par l'émotion, n'a pu s'exprimer lors de l'hommage au jeune garçon. "C'est dur, je n'y arrive pas", a-t-elle déclaré en pleurs.

Un prière a été prononcée par un religieux en la mémoire du jeune homme sous le regard de nombreux élus de Marseille, dont la sénatrice PS Samia Ghali, et l'adjointe UMP au maire de Marseille chargée de l'action familiale, Nora Preziosi .

Des proches de Yassin Aibeche tué tué mi-février par un policier sous l'emprise de l'alcool, lors d'une marche le 23 mars 2013 à Marseille [Gerard Julien / AFP]
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Des proches de Yassin Aibeche tué tué mi-février par un policier sous l'emprise de l'alcool, lors d'une marche le 23 mars 2013 à Marseille
 

Dans le défilé, une voisine venue avec sa petite fille était venue pour "la maman". "C'est terrible ce qui est arrivé à son fils", dit-elle.

Le 13 février, un policier, qui se trouvait dans une supérette, avait fait une remarque au jeune homme parce qu'il fumait du cannabis. Une altercation s'en était suivie et le policer avait tiré avec son arme de service, le blessant mortellement. Le policier a été mis en examen pour meurtre et écroué.

"Cette manifestation n'a pas été faite contre la police mais contre certains policiers. La police on en a besoin, seulement il y a des policiers qui ont un regard négatif sur ces jeunes de quartier", a déclaré Hanifa Taguelmint, la tante du jeune homme.

 
 

Les jeunes de la cité Felix Pyat qui se sont impliqués dans l'organisation du rassemblement ont défilé pacifiquement, encadrés par des éducateurs. "C'est pour éviter tout débordement", a expliqué l'un d'eux.

Par ailleurs, à Paris, environ 150 personnes ont manifesté pour dénoncer les "crimes policiers" et réclamer "vérité et justice" à l'appel d'un collectif de familles ayant perdu un proche après l'intervention des forces de l'ordre.

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