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Bombe lacrymogène : mode d'emploi

Des CRS utilisant des sprays sur des manifestants dimanche à Paris Des CRS utilisant des sprays lacrymogènes sur des manifestants dimanche à Paris[THOMAS SAMSON]

L’usage de gaz lacrymogène à Paris dimanche par les forces de l’ordre pour repousser certains manifestants contre le mariage gay a été critiqué par des associations. La police a de son côté justifié l’usage du gaz face à certains individus qui se sont montrés « très agressifs », selon elle. Mais à quoi s’expose un manifestant qui respire ce type de gaz ?

Utilisée depuis 1913 par les représentants de la loi en France afin de riposter de manière non létale, la bombe ou le spray lacrymogène restent généralement modérément toxiques. Issu de la contraction des mots latins lacrima (larme) et genesis (engendré), ce gaz ne fait pourtant pas que faire pleurer. Nausées, vomissements, irritation des voies respiratoires, gênes respiratoires et spasmes comptent parmi les effets les plus connus.

A fortes doses elles peuvent s’avérer plus grave et provoquer des œdèmes pulmonaires voire des hémorragies. Toutefois, il existe divers degrés pour ces bombes selon qu’elles servent à usage de maintien de l’ordre face à des civils ou dans un cadre militaire. Dimanche, les CRS n'ont utilisé que des sprays pour toucher de manière plus cibler certains manifestants.

Contrairement aux idées reçues, les personnes exposées doivent éviter de se frotter les yeux. Un mauvais réflexe qui ne fait qu’aggraver les effets du gaz. Du serum physiologique est notamment recommandé pour calmer les irritations oculaires et du réseau lacrymal.

 

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