Stupeur dans la ville de Sevran. Un élève a ramassé mardi dans la cour de son école une seringue non loin d'un buisson où les toxicomanes ont leurs habitudes. Passée de main en main, deux fillettes ont été finalement été piquées par la seringue.
L'alerte a été donnée mardi vers midi. Le personnel de l'établissement des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis) découvre que deux fillettes de 6 et 7 ans se sont piquées aux mains avec une seringue souillée contenant encore un "résidu de liquide".
La nouvelle fait rapidement le tour des parents de l'établissement. Et l'évènement a ravivé la colère des parents du quartier gangréné par le trafic de drogue, d'autant plus que selon la préfecture, cinq autres seringues ont été retrouvées mardi, à proximité directe de l'établissement.
A la rentrée, des seringues avaient été découvertes sur la voiture d'une enseignante. Et la grille de l'école ne semble pas dissuader les toxicomanes. Les parents espèrent qu'elle soit remplacée par une clôture totalement obstruante.
A quelques jours de la fête l'école, ce faits-divers alarmant a entrainé une mini-révolte, obligeant l'équipe enseignante, les élus de Sevran et l'Education nationale a écouter des parents remontés. Et d'envisager des solutions.