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Bali : un Français risque la peine de mort pour trafic de drogue

Vincent Roger Petrone, qui risque la peine de mort pour trafic de stupéfiants, le 2 mai 2013 à Denpasar, sur l'île de Bali [Sonny Tumbelaka / AFP] Vincent Roger Petrone, qui risque la peine de mort pour trafic de stupéfiants, le 2 mai 2013 à Denpasar, sur l'île de Bali [Sonny Tumbelaka / AFP]

Le procès d'un Français qui risque la peine de mort après avoir été interpellé transportant dans son estomac quatre capsules de haschich s'est ouvert jeudi sur l'île indonésienne de Bali.

Vincent Roger Petrone, né à Dijon le 31 mai 1969 et domicilié à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, est accusé d'avoir importé illégalement 69 grammes de stupéfiants, d'une valeur marchande d'environ 42 millions de roupies (3.200 euros), selon la police.

Le trafic de plus de cinq grammes est passible de mort en Indonésie. Les juges n'ont cependant pas pour habitude d'infliger la peine capitale pour des quantités aussi limitées.

Au premier jour du procès au tribunal de Denpasar, à Bali, les douaniers ont expliqué comment le Français avait attiré leur attention par son comportement étrange à son arrivée à l'aéroport international de Bali, le 29 janvier.

"Son attitude était très suspecte. Il semblait nerveux et tremblait", a expliqué à la barre le douanier Fuad Al Amin. "Nous avons donc scanné ces bagages mais aucune substance interdite n'a été trouvée... Nous avons effectué une fouille au corps et nous avons remarqué que son estomac était très ferme", a-t-il ajouté.

Le Français a alors été emmené à l'hôpital où des radios ont révélé la présence de quatre capsules de haschich.

"L'accusé a admis s'être inséré les objets par l'anus", a indiqué Gede Suparta, de la police aéroportuaire. Le Français a avoué avoir acheté la marchandise à Bangkok avant de l'emporter avec lui à Kuala Lumpur puis Bali, a-t-il précisé.

Petrone, qui n'a voulu faire aucun commentaire à la presse, a simplement répondu à la fin de la brève audience "tout est correct" à la question d'un juge lui demandant s'il contestait les témoignages.

 
 

L'Indonésie inflige généralement des peines sévères aux trafiquants de drogue.

Un Français, Serge Atlaoui, a été condamné à la peine capitale en mai 2007 pour avoir travaillé dans une unité de production d'ecstasy. Il tente d'obtenir une révision de son procès.

Deux autres Français purgent de longues peines de prison pour trafic de stupéfiants: Gérard Debetz (perpétuité) et Michaël Blanc (vingt ans).

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