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Sevran veut l'aide de l'Etat

Le maire de Sevran, Stéphane Gatignon, à Paris le 13 novembre 2012 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives]

Sevran cher­che des solutions contre le fléau des serin­gues abandonnées sur la voie publique.

Le maire EELV de la commune, Stéphane Gatignon, a rencontré hier soir le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, sur le sujet.

Cette réunion a été organisée neuf jours après qu’un toxicomane a fait usage d’une seringue devant une école, et deux semaines après que trois élèves de CP se sont blessés en ramassant un instrument usagé dans la cour de récréation. Plusieurs hypothèses ont été envisagées, dont la suspension provisoire de la distribution de serin­gues aux toxicomanes dans l’enceinte de l’hôpital Robert-Ballanger, espérée par Stéphane Gatignon.

L’élu estime que la diffusion mensuelle de 3 000 seringues est l’une des causes de la multiplication des incidents. La réunion a aussi relancé le débat sur les «salles de shoot», qui permettraient, selon la municipalité, d’encadrer l’usage de drogues. Une solution encore en suspens, la première devant bientôt voir le jour à Paris, où 30 000 seringues sont distribuées tous les mois. «Nous ne pouvons pas régler ce problème seuls, indique la mairie de Sevran. Nous attendons toujours un geste fort de la part de l’Etat.»  

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