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Michelin : Mailly soupçonne le groupe d'avoir sciemment "retardé" ses annonces

Le secrétaire général de Force ouvrière , Jean-Claude Mailly, le 13 mai 2013 à Paris [Bertrand Guay / AFP/Archives] Le secrétaire général de Force ouvrière , Jean-Claude Mailly, le 13 mai 2013 à Paris [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a dit lundi "craindre", à propos des suppressions de postes pressenties chez Michelin, que "des entreprises aient retardé l'annonce de plans sociaux pour bénéficier des nouvelles dispositions" de la loi sur l'emploi votée le 14 mai.

L'annonce dans la presse d'un probable arrêt de la production de pneus de poids lourds à l'usine Michelin de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), qui entraînerait la suppression de 700 postes sur 930, est "un coup de massue", a réagi M. Mailly sur France 2.

"Ce que je crains, a-t-il poursuivi, c'est que des entreprises aient retardé l'annonce de plans sociaux pour bénéficier des nouvelles dispositions dites de sécurisation de l'emploi qui sont beaucoup plus simples pour elle".

Adopté définitivement le 14 mai par le Parlement, la loi de sécurisation de l'emploi est le fruit de l'accord du 11 janvier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) mais combattu par FO et la CGT. Son entrée en vigueur est suspendue à la décision du Conseil constitutionnel, attendue cette semaine.

Cette loi saluée comme historique par le gouvernement accorde plus de flexibilité aux entreprises (accord de maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciements...) tout en créant de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...).

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