Il pleut beaucoup en France et fait "relativement exceptionnel" à la fin du printemps, nombre de nappes phréatiques continuent de se recharger, au point que 90% d'entre elles affichent un niveau normal voire supérieur à la normale, annonce mardi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
"La période de bascule vers une baisse des niveaux n'a toujours pas été observée", écrit le BRGM dans son son bulletin mensuel qui fait le point au 1er juin.
Normalement, les nappes commencent à se décharger au printemps, l'eau étant pompée par la végétation en pleine croissance et les précipitations s'évaporant à cause de la chaleur.
"Les recharges hivernales et de printemps qui ont été très intenses cette année maintiennent une grande proportion de points encore orientés à la hausse même si, semble-t-il, de premiers signes de stabilisation des niveaux, voire de baisse sont perceptibles", poursuit le BRGM.
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"Les précipitations du mois de mai ont encore favorisé la recharge des nappes sur la plus grande partie du territoire, ce qui est relativement exceptionnel en cette période de l'année", souligne-t-il.
Le niveau des nappes était encore à la hausse fin mai pour 40% des nappes, stables pour 28% et en baisse pour les 32% restants.
Le bilan global est donc "très favorable pour envisager de manière sereine" l'avenir proche: 89% des réservoirs affichent un niveau normal à supérieur à la normale. L'an dernier, au 1er mai, 77% des nappes affichaient un niveau inférieur à la normale.
Plus de 60% de l'eau potable provient des eaux souterraines.