Big Brother est parmi nous. Le cas Snowden est encore brûlant qu’une nouvelle affaire d’espionnage, cette fois-ci française, vient de naître.
D’après Le Monde, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) aurait mis en place illégalement sur le territoire un dispositif de surveillance des communications.
Une sorte de système Prism tricolore enregistrant tous les signaux émis par les ordinateurs et les téléphones. Coups de fils, SMS, emails, recherche sur Google, surf sur Facebook…des milliards de données seraient stockées et analysées en secret à Paris.
Un outil redoutable contre les terroristes, mais qui aurait aussi faculté de pouvoir espionner monsieur Tout-le-monde.
Matignon a affirmé jeudi soir que les assertions du quotidien étaient "inexactes". "Plusieurs services font des interceptions de sécurité, DGSE, DCRI et douanes. L'ensemble de ces interceptions sont régies par la loi de 1991. C'est une décision du Premier ministre (de procéder à des interceptions) après avis de la CNCIS qui a ensuite le pouvoir de contrôler et de vérifier les interceptions", a-t-on expliqué.
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