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Chaleur : situation "contrôlée", selon Delaunay

Michèle Delaunay, le 13 mai 2013, dans un service hospitalier de gériatrie, à Nnates [FRANK PERRY / AFP] Michèle Delaunay, le 13 mai 2013, dans un service hospitalier de gériatrie, à Nnates [FRANK PERRY / AFP]

La ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, a indiqué lundi à Mérignac (Gironde) que ses services n'avaient reçu "aucune alerte fâcheuses" après les pics de températures enregistrés depuis ce week-end, jugeant la situation "contrôlée" mais insistant sur la "vigilance de proximité".

"A ce jour, la situation est tout à fait contrôlée (...) Mon ministère n'a reçu aucune alerte fâcheuse dans les deux ou trois derniers jours", a-t-elle déclaré à la presse lors de la visite d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans la banlieue de Bordeaux.

L'Ile-de-France et le Rhône sont en vigilance jaune canicule, sur fond de "déclin de la chaleur", a poursuivi la ministre, qui a salué "la vigilance des pouvoirs publics et des services de l'Etat, très présents", ainsi que le dévouement des établissement d'accueil.

Dans ces structures, où il existe "une ou plusieurs pièces rafraîchies où l'on peut mettre les résidents quand c'est nécessaire", "la vigilance est grande, l'attention est grande", s'est-elle encore félicitée.

Elle a aussi insisté sur la "vigilance de proximité" : "ce n'est nullement pour défausser les pouvoirs publics" mais il faut qu'elle soit "complète, que chaque français se dise : +est-ce qu'il y a une personne âgée, une personne fragile dans mon entourage auquel il est opportun de demander des nouvelles, de frapper à sa porte (...) s'assurer qu'il y a des provisions, que la personne boit régulièrement".

"Cette solidarité de chacun est seule capable de couvrir les interstices de méconnaissance qu'il peut y avoir dans les démarches publiques", a-t-elle estimé.

"J'ai une très grande confiance dans les structure d'accueil (...) mais il y aura toujours des personnes non identifiées comme fragiles" et que, "parce que c'est le mois d'août ou le mois de juillet, plus personne ne vient voir pendant un certain temps", a-t-elle encore dit.

Dix ans après la canicule de l'été 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes en France, Mme Delaunay a estimé que "nos structures d'alerte et nos dispositifs de réaction sont bien rodés".

"Tout est perfectible", a-t-elle poursuivi, et "le point qu'il faut sans aucun doute améliorer, c'est l'identification des personnes fragiles ou vulnérables qu'il faut signaler à la municipalité", a insisté la ministre.

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