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Un homme tué par balle à Sevran

Un policier [Bertrand Langlois / AFP/Archives] Un policier [Bertrand Langlois / AFP/Archives]

Un homme a été tué d'une balle dans le cou, tirée à bout portant, qui s'est ensuite logée dans l'épaule d'un autre passager de leur voiture, jeudi soir, dans un quartier sensible de Sevran (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les deux hommes attendaient à un feu rouge lorsqu'une autre voiture s'est portée à leur hauteur, et c'est alors que la balle a été tirée, dans le quartier de Rougement, situé en zone de sécurité prioritaire (ZSP) de cette commune gangrenée par le trafic de drogue, selon une source proche de l'enquête et une source judiciaire.

Les deux victimes étaient assises toutes les deux à l'avant, sur le siège du passager, tandis qu'une troisième personne conduisait. "Un autre véhicule s'est arrêté à leur droite au feu rouge, quelqu'un a tiré un coup de feu. La balle a traversé le cou du premier passager et s'est logée dans l'épaule droite du deuxième passager", a décrit la source proche de l'enquête.

Après le tir, le conducteur s'est immédiatement rendu à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois où l'homme touché au cou, âgé de 27 ans, "est décédé dans la nuit des suites de ses blessures", a indiqué la source judiciaire. Le deuxième homme, âgé de 32 ans, a "été traité" pour sa blessure à l'épaule et ses jours ne seraient plus en danger, selon la source proche de l'enquête.

Les deux victimes étaient connues des services de police pour trafic de drogue et gravitaient autour d'une bande qui contrôle certains territoires de Sevran, considérée comme l'une des plaques tournantes du trafic de stupéfiants en région parisienne.

Certains membres de cette bande avaient d'ailleurs été jugés aux assises de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny, en novembre et décembre derniers, pour avoir participé, en 2008, à la séquestration et auy meurtre d'un leader de bande rivale, auquel ils voulaient reprendre le contrôle du trafic dans la Cité Basse. Leur leader avait été condamné à 25 ans de réclusion le 5 décembre 2012.

Le Service départemental de la police judiciaire (SDPJ) a été chargé de l'enquête.

 

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