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Affaire Zeitouni : un Français interpellé

Le petit ami de Lee Zitouni montre un portrait du Français Eric Robic, impliqué dans son accident, à Tel Aviv le 8 décembre 2011 [Jack Guez / AFP/Archives] Le petit ami de Lee Zitouni montre un portrait du Français Eric Robic, impliqué dans son accident, à Tel Aviv le 8 décembre 2011 [Jack Guez / AFP/Archives]

L'un des deux Français impliqués dans un accident qui avait coûté la vie à une jeune Israélienne, Lee Zeitouni, en 2011 à Tel Aviv, Eric Robic, a été interpellé armé jeudi à Antibes, a-t-on appris de source policière.

L'homme a été appréhendé alors qu'il sortait d'une boîte de nuit d'Antibes (Alpes-Maritimes) en possession d'un pistolet automatique 6,35 chargé, a-t-on indiqué de même source sans autre précision.

Selon une source proche de l'enquête, des CRS ont entendu peu avant 5h00 une détonation d'origine indéterminée. Un groupe de personnes a ensuite désigné aux policiers un homme en précisant qu'il était armé.

En fouillant l'individu qui s'est révélé être Eric Robic, la police a retrouvé sur lui une arme chargée ainsi qu'à proximité, sous un véhicule garé, un second chargeur garni de munitions.

Eric Robic, d'abord placé en cellule de dégrisement avant de pouvoir être interrogé, a ensuite été mis en garde à vue pour "port d'arme prohibé".

Son avocate, Me Françoise Cotta, actuellement en vacances comme son client dans les Alpes-Maritimes, n'avait pas connaissance des détails de l'interpellation jeudi en début d'après-midi mais avait pris contact avec la police locale.

Me Cotta a précisé qu'Eric Robic n'était pas encore mis en examen en France pour son implication dans la mort de Lee Zeitouni et son délit de fuite.

Eric Robic était avec son ami Claude Khayat à bord du 4x4 qui avait renversé la jeune femme, une professeur de gym de 25 ans, le 16 septembre 2011. Tous deux avaient ensuite regagné précipitamment la France, déclenchant un tollé en Israël. Les deux hommes avaient reconnu avoir été à bord du véhicule.

Cette affaire avait suscité une vive émotion en Israël, l'opinion publique de ce pays réclamant l'extradition des deux suspects, alors que la France n'extrade pas ses ressortissants hors de l'Union européenne.

L'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, avait déclaré à l'époque des faits "que la police et la justice française feraient leur travail en coopération avec les autorités israéliennes pour que justice soit faite".

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