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Clermont-Ferrand : 200 personnes en attente d'un logement d'urgence

Des personnes en attente d'un logement d'urgence à Clermont-Ferrand, le 5 septembre 2013 [Thierry Zoccolan / AFP] Des personnes en attente d'un logement d'urgence à Clermont-Ferrand, le 5 septembre 2013 [Thierry Zoccolan / AFP]

Quelque 200 personnes en attente d'un logement d'urgence à Clermont-Ferrand étaient toujours installées jeudi dans des campements de fortune sur la place principale de la ville, pour la 4e journée consécutive, a constaté un photographe de l'AFP.

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le gymnase mis à disposition des familles par la mairie de Clermont-Ferrand n'a accueilli que trois d'entre elles, soit 16 personnes au total, sur les quelque 360 qui ont dû quitter lundi matin les hôtels où elles étaient hébergées.

Une centaine de personnes ont donc passé une 3e nuit sur la place de Jaude, selon la Préfecture du Puy-de-Dôme.

Dans un communiqué, celle-ci a affirmé que des solutions de relogement durable ont été trouvées pour les trois familles qui ont accepté de passer la nuit dans le gymnase.

Deux seront logées dans un centre d'hébergement d'urgence de Clermont-Ferrand, avant, pour l'une d'entre elle, de rejoindre un centre d'accueil de demandeurs d'asile à Noyon dans l'Oise. Une autre sera hébergée par le conseil général, a détaillé la préfecture.

Elle rappelle que depuis lundi des solutions pérennes de relogement ont été trouvées pour 92 personnes, des familles monoparentales avec enfants en bas âge mais aussi des demandeurs d'asile, à Clermont-Ferrand, Issoire et Aurillac.

Campement de fortune sur la place Jaude de Clermont-Ferrand, le 5 septembre 2013  [Thierry Zoccolan / AFP]
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Campement de fortune sur la place Jaude de Clermont-Ferrand, le 5 septembre 2013
 

Elle affirme que "les pouvoirs publics poursuivent leur travail afin de trouver des solutions individuelles d'hébergement aux personnes qui se présenteront au gymnase" mis à leur disposition, "après contact avec le 115", et "salue le travail des associations (...) pour améliorer les conditions - notamment sanitaires d'hébergement d'extrême urgence des personnes en détresse".

Sur la place de Jaude, les représentants de ces associations étaient toujours présents jeudi pour venir en aide et pourvoir aux besoins, en alimentation et en eau notamment, des personnes restées sur place.

Six barnums, équipés de matelas, ont notamment été installés pour accueillir les familles et leurs enfants.

Lundi matin, plus de 360 personnes dont la moitié d'enfants - des réfugiés des Balkans et d'Afrique demandeurs ou déboutés du droit d'asile, mais aussi des mères seules avec enfant(s), des femmes victimes de violences ou des SDF, ont dû quitter les hôtels où elles étaient hébergées.

Cette décision faisait suite à la décision de l'ANEF, l'association gérant l'hébergement d'urgence dans le Puy-de-Dôme, de ne plus payer les hôteliers, faute d'un financement suffisant par l'Etat.

 

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