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Un maire déclenche une polémique sur les Roms

Un campement de Roms (illustration)[MIGUEL MEDINA / AFP]

Inspiré par l'affaire du bijoutier de Nice, le maire de Croix (Nord) confrontée à la présence des Roms dans sa commune, n'hésite pas à afficher qu'il soutiendrait celui de ses administrés qui commettrait un jour "l'irréparable" à l'encontre d'un membre de cette communauté.

 

Voici une déclaration qui pourrait déclencher une vive polémique. La controverse remonte à samedi, lors de la publication d'un article de La Voix du Nord, consacré à la commune de Croix, confrontée soudainement à l'afflux de Roms à la suite de l'évacuation du camp de Lille-Sud.

Pour le maire UMP de Croix, Régis Cauche, il existe une corrélation directe entre ce récent changement sociologique et la recrudescence soudaine des vols dans la commune, en particulier dans les exploitations agricoles (aniamux ou légumes) ou encore le long des voies de chemin de fer (câbles).

 

Casques bleus

Excédé par la situation, le maire déclare avoir mis en oeuvre tout ce qui relevait de ses attributions pour endiguer le phénomène, sans guère de résultat. Dès lors, l'édile se déclare favorable à l'envoi de casques bleus (sic) pour rapatrier les Roms. Sinon, estime le maire, un "dérapage" d'un administré est toujours envisageable. "Si un Croisien commet l'irréparable, je le soutiendrai", a t-il ajouté.

Interrogé lundi matin dans le quotidien nordiste pour savoir s'il maintenait ses propos, Régis Cauche a réitéré : "Les Roms n'ont rien à faire à Croix, martèle t-il. Oui, s'il y a dérapage, j'apporterai mon soutien. La population en a assez".

 

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