Leur vœu risque de faire polémique. Le groupe communiste et élus du Parti de gauche au Conseil de Paris va soumettre lundi au vote la création d’un village d’insertion pour les populations roms dans le très chic 16 e arrondissement.
Un dispositif d’accueil semblable à ce qui existe déjà à Strasbourg,Grenoble, Lille ainsi qu’à Montreuil.
Vivent dans la région «10 000 des 17 000 ressortissants roms en France, des familles originaires d’Etat membres de l’Union européenne», affirme le groupe.
Pour les élus, le choix du 16 e s’impose car il constitue «le plus grand arrondissement de Paris» en terme de superficie et le deuxième moins dense derrière le 12e .
Ian Brossat, chef de file du PCF pour les municipales dans la capitale, veut y croire. «Il y a de sérieuses chances d’arriver à quelque chose de positif», indique-t-on dans son entourage.
Des «déclarations farfelues. Cela m’amuse», rétorque Claude Goasguen, député-maire UMP du 16e.
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