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Le danseur bipolaire décapitait les poneys

Le déséquilibré visait particulièrement les poneys [CC / Steve Lodefink]

Un quadragénaire vient d'être jugé au tribunal correctionnel de Montpellier. Accusé d'actes de cruauté envers des animaux, il a invoqué des troubles psychique graves pour étayer sa défense. Il a néanmoins été condamné à une peine de prison.

 

Les faits se sont déroulés en août 2012 à Grabels, une commune située au nord-ouest de Montpellier. Ce jour-là, l'homme incriminé s'est retrouvé au coeur d'un banal conflit opposant ses parents aux voisins, à propos d'une question de clôture.

Mais ce différend a plongé l'homme dans une rage incontrôlée et l'a poussé à commettre des actes de vengeance d'une sauvagerie inouïe dont la liste a été rappelée devant les magistrats du tribunal correctionnel de Montpellier.

 

Au couteau et à la baïonnette

S'attaquant aux animaux des voisins, il a particulièrement visé leurs poneys puisqu'il en a décapité deux à l'aide d'un couteau de cuisine. Puis il a réservé le même sort à un cheval et un chevreau. De retour le lendemain, il a tenté de décapiter un troisième poney à la baïonnette.

L'homme, ruisselant de sang a finalement été neutralisé. Jugé plus d'un après les faits, il a paradoxalement déclaré aimer les animaux aux juges. Mais c'est surtout le trouble bipolaire dont il est atteint qui a été invoqué pour sa défense par son avocate.

Midi Libre rapporte que l'homme avait été un brillant danseur, puis un professeur de danse, avant de sombrer dans l'alcool et la dépression à la suite d'une déception sentimentale. Il a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis, et obligation de soins.

 

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