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Train: la LGV Bordeaux-Toulouse pour 2024

Mise en place de la structure d'un pont sur le chantier de la ligne grande vitesse Tours-Bordeaux, le 4 février 2013 [Pierre Duffour / AFP/Archives] Mise en place de la structure d'un pont sur le chantier de la ligne grande vitesse Tours-Bordeaux, le 4 février 2013 [Pierre Duffour / AFP/Archives]

Le ministère des Transports prévoit la mise en service de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse pour 2024, et a annoncé à la presse l'ouverture d'une future liaison avec l'Espagne avec la création d'une première étape entre Bordeaux et Dax pour 2027.

La ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse, d'un coût de 5,9 milliards d’euros, permettra de mettre la capitale de Midi-Pyrénées à 3h10 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire d’une heure qui s’ajouteront aux 50 minutes gagnés dès l’entrée en vigueur de la LGV Tours-Bordeaux, dès 2017. Bordeaux se trouvant à cette date à 2h05 de Paris.

Dans le cadre de ce Grand projet Sud-Ouest (GPSO), le ministère a également annoncé la mise en service à l’horizon 2027 d'un tronçon LGV entre Bordeaux et Dax, qui mettra Bayonne à 3h25 de Paris, soit un gain de temps de 20 minutes pour un coût de 3,2 milliards d’euros.

Ces deux lignes, feront l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique au premier semestre 2014.

Cette liaison entre Bordeaux et Dax augure le futur raccordement avec la frontière espagnole. L'objectif étant une mise en service "au plus tard en 2032", après un financement de 4,1 milliards d'euros pour le tracé entre Dax et la frontière.

"L'intention politique est d'atteindre la frontière espagnole" car cette ligne "présente un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante", a indiqué le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, dans un entretien avec les journaux Sud Ouest et La Dépêche du Midi.

"Elle fera l’objet d’un approfondissement des études, notamment dans les secteurs à forts enjeux environnementaux" car "nous voulons sécuriser le projet sur le plan juridique", a-t-il ajouté.

Des nombreux opposants, dont des élus locaux, ont manifesté leur opposition à la création d'une ligne nouvelle vers l'Espagne. Ils estiment son coût prohibitif en rapport au gain de temps obtenu et militent pour la rénovation de la ligne existante en dénonçant les études présentées sur l'évolution du trafic.

Reste la question du financement de ces lignes nouvelles. Un protocole d’accord avait été signé avec plus de 57 collectivités locales, qui, pour certaines l'ont remis en question notamment depuis le report après 2030 de la liaison vers Espagne.

"Nous avons une année pour arrêter le tour de table avec les collectivités. Parallèlement à l’engagement de l’État, elles seront appelées à concrétiser l’engagement qui avait été pris en 2009. Et cela va se faire sur la durée", a estimé M. Cuvillier.

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