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Chevaline : diffusion d'un portrait-robot

La maison des victimes de la tuerie de Chevaline, le 13 septembre 2012 à Claygate, dans le sud-est de l'Angleterre [Justin Tallis / AFP/Archives]

C’est un simple visage qui pourrait changer beaucoup de choses. Les enquêteurs de la tuerie de Chevaline vont diffuser en fin d’après-midi le portrait-robot d’un motard aperçu sur les lieux au moment du drame.

 

Il s’agit d’un homme, portant un bouc et un casque, fortement suspecté du meurtre de trois membres de la famille britannique al-Hilli, le 5 septembre 2012 sur un parking forestier de Haute-Savoie. Un cycliste avait également été abattu ce jour-là.

Mais si cette diffusion nationale est nouvelle, le signalement de l’homme, lui, ne l’est pas. Car comme l’a récemment expliqué le procureur d’Annecy, Eric Maillaud, la présence de ce motard sur les lieux du crime était connue dès les premiers pas de l’enquête.

Des agents de l’Office national des forêts (ONF) l’avaient surpris sur un sentier, apercevant une partie de son visage, mais son portrait n’avait pas été divulgué pour ne pas éveiller ses soupçons.

 

Un an après, l’impasse

Plus d’un an après le drame, ce nouvel élément doit relancer une enquête qui semble piétiner, dans laquelle les motivations du ou des tueurs restent un mystère.

«Tant qu’on ne connaîtra pas le mobile (…), personne ne pourra dire qui a fait le coup», reconnaissait récemment Eric Maillaud dans Le Figaro.

Malgré les recherches menées en France et à l’étranger, les pistes suivies n’ont rien donné ; l’une d’elles, privilégiée par les autorités, mène à Zaïd, le frère du père de famille assassiné.

Mais un hypothétique règlement de comptes familial autour de l’héritage n’a jamais été prouvé. Une autre piste mène à l’Irak, pays d’origine des al-Hilli, d’où a pu être commanditée la tuerie.

Une dernière, concerne une possible affaire d’espionnage industriel, puisque Saad al-Hilli travaillait dans l’aéronautique. Mais là encore, les enquêteurs ont fait chou blanc.

D’où l’importance de retrouver l’homme dont le visage sera, dans quelques heures, connu par la France entière. 

 

Le tueur avait un complice, selon la BBC

Le procureur déplore le manque de coopération de Zaïd al-Hilli

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