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Un blessé grave dans une fusillade au journal Libération

Manuel Valls et Nicolas Demorand, directeur de la publication Manuel Valls et Nicolas Demorand, directeur de la publication[KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Un homme a ouvert le feu au siège du journal Libération. Un assistant photographe a été blessé grièvement. Par ailleurs, la Société générale confirme qu'un homme a tiré des coups de feu devant sa tour à La Défense.

 

Deux coups de feu ont été tirés dans les locaux du journal Libération à Paris. Un assistant photographe a été blessé dans la fusillade. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu sur place ainsi que le maire de Paris, Bertrand Denaoë.

L'homme est entré dans le hall du quotidien vers 10h15, armé d'un fusil à pompe. Il a ouvert le feu à deux reprises, blessant un membre de la rédaction du journal, avant de prendre la fuite. 

La victime, âgée de 27 ans, a été touchée au niveau du thorax et à l'abdomen. Son pronostic vital est engagé. 

 

 

 

 

Dans un communiqué publié sur le site du journal, Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de Libération, "fait part de la grande émotion partagée par tout le journal".

"On est les témoins horrifiés d'un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne", a déclaré Nicolas Demorand, directeur de la publication, à l'AFP. 

Une enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. 

Vendredi dernier, un homme armé d'un fusil de chasse avait pénétré dans les locaux de BFMTV, menaçant un rédacteur en chef de la chaîne d'informations en continu. Mais pour l'heure, aucun lien n'est établi entre les deux affaires. 

 

"Mobiliser tous les moyens" pour arrêter le ou les auteurs

Le président François Hollande a demandé au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de "mobiliser tous les moyens" pour arrêter le ou les auteurs des coups de feu. 

 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a également exprimé son "émotion". "Cet acte inqualifiable, et particulièrement grave, constitue une attaque directe contre l'un des piliers de notre démocratie, la liberté de la presse". "Le gouvernement ne permettra pas que les représentants de la presse écrite ou audiovisuelle, dont le travail est indispensable au fonctionnement de notre démocratie et de nos institutions républicaines, puissent être menacés ou victimes d'actes criminels dans l'exercice de leurs fonctions", a-t-il ajouté. 

 

Fusillade à la Défense

En outre, un homme a tiré des coups de feu devant la tour de la Société générale à La Défense. La banque indique que la fusillade n'a pas fait de blessés.

Aucun lien n'est établi, pour le moment, entre la fusillade de La Défense et celle de Libération.

 

 

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