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Attentats contre des casernes de gendarmerie à Ajaccio et Bastia

Deux fortes détonations ont été entendues à 20H00 près de la caserne Battesti, dans le centre d'Ajaccio et de celle du quartier de Montesoro, dans le sud de Bastia [Loic Venance / AFP/Archives] Deux fortes détonations ont été entendues à 20H00 près de la caserne Battesti, dans le centre d'Ajaccio et de celle du quartier de Montesoro, dans le sud de Bastia [Loic Venance / AFP/Archives]

Les casernes des groupements de gendarmerie d'Ajaccio et de Bastia ont été simultanément jeudi soir les cibles d'attentats, qui n'ont pas fait de blessé, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

Deux fortes détonations ont été entendues à 20H00 près de la caserne Battesti, dans le centre d'Ajaccio et de celle du quartier de Montesoro, dans le sud de Bastia, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de France 3 Corse.

Une charge placée sous un véhicule de gendarmerie a explosé à l'intérieur de la caserne Battesti, qui abrite le groupement de gendarmerie de Corse-du-Sud.

A Bastia, une roquette a été tirée à partir d'un véhicule sur la façade de la caserne de Montesoro, siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse.

Ces édifices sont particulièrement surveillés et équipés de moyens très perfectionnés de surveillance, notamment d'importants réseaux de caméras.

Les attentats, qui n'ont pas fait de victime, n'ont pas été revendiqués.

Infographie sur les attentats contre deux gendarmeries en Corse [ / AFP]
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Infographie sur les attentats contre deux gendarmeries en Corse

Ils ont été commis une dizaine de jours après une vague d'arrestations de militants et sympathisants nationalistes corses dans le cadre d'enquêtes sur des attentats contre des résidences secondaires en 2012 revendiqués par le Front de libération nationale de la Corse (FLNC).

Cinq des hommes arrêtés la semaine dernière dans l'île ont été mis en examen à Paris et écroués vendredi dans ces enquêtes sur ces deux "nuits bleues" en mai et décembre 2012. Durant leur garde à vue, les cinq hommes, âgés de 25 à 45 ans, ont nié les faits qui leur sont reprochés.

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