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Le procès de Carlos pour outrage renvoyé au 3 mars 2014

Manifestants devant l'ambassade de France à Caracas demandant le rapatriement de Carlos au Vénézuela, le 22 août 2013 [Juan Barreto / AFP/Archives] Manifestants devant l'ambassade de France à Caracas demandant le rapatriement de Carlos au Vénézuela, le 22 août 2013 [Juan Barreto / AFP/Archives]

Le procès d'Ilitch Ramirez Sanchez, alias Carlos, figure du terrorisme international des années 70 et 80, pour outrage à l'encontre d'une lieutenant de l'administration pénitentiaire lors de son procès en appel le 22 mai dernier a été renvoyé lundi au 3 mars 2014.

Il lui est reproché d'avoir proféré des injures antisémites en marge de son dernier procès devant les assises spéciales de Paris. Devant les policiers, Carlos a contesté avoir traité l'agent des services pénitentiaires de "sale juive", mais a reconnu l'avoir qualifiée d'"Israélienne" et de "sioniste".

Mais son avocate Isabelle Coutant-Peyre conteste le fait que son client ait été entendu lors de l'enquête sans être placé en garde à vue.

Cheveux gris et fine moustache, portant une veste noire recouvrant un pull beige et un col roulé bordeaux, Carlos a affirmé que les deux témoins qui ont été entendus par la police "n'étaient pas là" lors de l'incident, survenu sur fond de contentieux avec la lieutenant de l'administration pénitentiaire, qui n'était ni présente ni représentée à l'audience.

Dénonçant "une manipulation grossière", une "magouille infâme", il a demandé à ce que soient entendus les membres de l'escorte qui étaient présents, ajoutant que les faits s'étaient déroulés à la mi-journée et non le matin.

Le président a fait droit à cette demande et a ordonné un supplément d'information pour que soient entendus tous les témoins des faits.

Carlos, 64 ans, est incarcéré en France depuis près de vingt ans après son arrestation au Soudan par la police française en août 1994.

Il a été condamné en appel à la perpétuité le 26 juin dernier à Paris avec 18 ans de sûreté pour quatre attentats commis en France il y a trente ans.

Il avait déjà été condamné à une peine de réclusion criminelle à perpétuité en 1997 pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers, à Paris en 1975.

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